WASHINGTON, 9 Mars (AFP). — Un groupe de seize organisations musulmanes américaines ont demandé la destruction d’une frise en marbre ornant l’immeuble de la Cour suprême à Washington et représentant le prophète Mahomet, a-t-on appris auprès d’une des organisations.
«C’est une question très sensible, qui suscite beaucoup d’émotion chez les musulmans», a déclaré Ibrahim Hooper, directeur de la communication du Conseil des relations islamo-américaines, à Washington.
La coalition des principales organisations musulmanes américaines, dont le cercle islamique d’Amérique du Nord ou le ministère W. Deen Mohammed, ont envoyé, il y a trois mois, une pétition conjointe à l’administrateur de la Cour suprême pour lui demander, «dans un esprit de tolérance religieuse et de pluralisme», de détruire la statue du prophète.
La tradition islamique proscrivant toute représentation figurative des êtres humains, expliquaient-elles, la sculpture du prophète est jugée particulièrement «offensante» aux yeux des croyants.
Taillée en 1931 dans un marbre ivoire d’Espagne par Adolph Weinman, l’œuvre d’art controversée orne le fronton nord de la chambre de la cour. Elle représente le prophète Mahomet entre l’empereur Justinien et l’empereur Charlemagne, au milieu d’une série d’autres grands personnages historiques, législateurs et hommes d’Etat tels le roi français Saint Louis et le roi Jean d’Angleterre, ou de figures allégoriques symbolisant la Justice, la Liberté et la Paix.
Pour les responsables religieux musulmans, le fait, en outre, que le prophète soit représenté barbu, un cimeterre à la main droite, le Coran dans la main gauche, considérée pourtant comme impure dans la tradition musulmane, «reflète des stéréotypes ancrés selon lesquels les musulmans sont des conquérants intolérants».
Une récente réunion à la Cour suprême entre les deux parties n’a toutefois pas totalement satisfait les signataires de la pétition.
Ils n’ont obtenu pour l’instant que la suppression du terme de «fondateur de l’Islam» s’appliquant au prophète sur les notices d’information de la Cour suprême et son remplacement par le terme «prophète», a expliqué Ibrahim Hooper.
«C’est une question très sensible, qui suscite beaucoup d’émotion chez les musulmans», a déclaré Ibrahim Hooper, directeur de la communication du Conseil des relations islamo-américaines, à Washington.
La coalition des principales organisations musulmanes américaines, dont le cercle islamique d’Amérique du Nord ou le ministère W. Deen Mohammed, ont envoyé, il y a trois mois, une pétition conjointe à l’administrateur de la Cour suprême pour lui demander, «dans un esprit de tolérance religieuse et de pluralisme», de détruire la statue du prophète.
La tradition islamique proscrivant toute représentation figurative des êtres humains, expliquaient-elles, la sculpture du prophète est jugée particulièrement «offensante» aux yeux des croyants.
Taillée en 1931 dans un marbre ivoire d’Espagne par Adolph Weinman, l’œuvre d’art controversée orne le fronton nord de la chambre de la cour. Elle représente le prophète Mahomet entre l’empereur Justinien et l’empereur Charlemagne, au milieu d’une série d’autres grands personnages historiques, législateurs et hommes d’Etat tels le roi français Saint Louis et le roi Jean d’Angleterre, ou de figures allégoriques symbolisant la Justice, la Liberté et la Paix.
Pour les responsables religieux musulmans, le fait, en outre, que le prophète soit représenté barbu, un cimeterre à la main droite, le Coran dans la main gauche, considérée pourtant comme impure dans la tradition musulmane, «reflète des stéréotypes ancrés selon lesquels les musulmans sont des conquérants intolérants».
Une récente réunion à la Cour suprême entre les deux parties n’a toutefois pas totalement satisfait les signataires de la pétition.
Ils n’ont obtenu pour l’instant que la suppression du terme de «fondateur de l’Islam» s’appliquant au prophète sur les notices d’information de la Cour suprême et son remplacement par le terme «prophète», a expliqué Ibrahim Hooper.
WASHINGTON, 9 Mars (AFP). — Un groupe de seize organisations musulmanes américaines ont demandé la destruction d’une frise en marbre ornant l’immeuble de la Cour suprême à Washington et représentant le prophète Mahomet, a-t-on appris auprès d’une des organisations.«C’est une question très sensible, qui suscite beaucoup d’émotion chez les musulmans», a déclaré Ibrahim...
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