Dans une déclaration au quotidien émirati Al-Ittihad, M. Adnane al-Hindi a indiqué que plusieurs pays arabes souffraient de l’existence d’un nombre trop important de banques.
Il a souligné qu’il n’y avait fin 1995 que huit banques arabes disposant d’actifs supérieurs à 10 milliards de dollars et trois seulement dépassant les 15 mds USD.
M. Hindi a également noté que les avoirs de quelque 300 banques arabes s’élevaient à environ 496 mds USD, soit moins que ceux détenus par une seule banque japonaise.
«Cela montre la nécessité d’effectuer des fusions dans le secteur bancaire arabe car les banques arabes ne peuvent pas être compétitives dans les conditions actuelles», a-t-il dit.
Les banques arabes doivent aussi se lancer dans les émissions d’obligations et autres instruments financiers, pour attirer les capitaux, a-t-il estimé.
Selon lui, les marchés boursiers doivent aussi être développés dans les pays arabes. «Malheureusement ces marchés restent limités et leur capitalisation totale ne dépasse pas 100 mds USD, contre près de 300 mds pour la seule place de Hong Kong et 220 mds à Kuala-Lumpur, en Malaysie», a noté M. Hindi.
Basée à Beyrouth, l’Union des Banques Arabes regroupe la plupart des banques commerciales arabes.
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