Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, sera reçu ce matin à l’Elysée par le président français, M. Jacques Chirac, dans le cadre d’une visite officielle de quatre jours en France. Dans une déclaration à la presse avant son départ, M. Berry a indiqué que «la détérioration de la situation au Proche-Orient commence à avoir des répercussions au Liban-Sud».
M. Berry est arrivé à Paris en fin d’après-midi en compagnie de son épouse Randa et de ses conseillers Mahmoud Berry, Abdallah Moawad et Arafat Hijazi. Il a été accueilli à l’aéroport d’Orly par le président de l’Assemblée nationale française, M. Philippe Séguin, qui était entouré de l’ambassadeur de France au Liban, M. Jean-Pierre Lafon et de l’ambassadeur du Liban à Paris, M. Naji Abou Assi.
Répondant aux questions des journalistes, M. Séguin a qualifié le pouvoir législatif au Liban de «très dynamique» et a déclaré sur le ton de la plaisanterie qu’il «aimerait avoir autant de prérogatives que le parlement libanais».
Cette visite intervient à l’invitation de M. Séguin avec qui M. Berry aura des entretiens axés sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et sur les derniers développements au Proche-Orient. Il doit aussi prononcer un discours devant l’Assemblée nationale avant de se réunir avec les membres de la commission des Affaires étrangères.
Avant son départ pour Paris à bord d’un avion privé mis à sa disposition par le député Issam Farès, M. Berry a déclaré qu’il allait évoquer avec les responsables français la question du partenariat euro-méditerranéen «à travers le prisme du marché commun arabe».
L’affaire du blocus
de Houla
Rappelant que le projet de marché arabe commun avait été réactivé par les Parlements d’Egypte et du Liban, M. Berry a précisé que l’Union parlementaire arabe allait examiner ce dossier lors d’une réunion qui se tiendra le 18 mai prochain.
Le chef du Législatif a ajouté que «le plan d’implantation israélien ne s’est jamais arrêté, ni du temps de (Shimon) Pérès, ni à l’époque de Netanyahu».
S’adressant aux journalistes, M. Berry a déclaré: «Vous n’obtiendrai rien de moi concernant les questions internes. Les relations (avec les autres pôles du pouvoir) sont bonnes».
Samedi, M. Berry avait reçu une délégation des habitants de la localité de Houla au Liban-Sud qui lui a demandé d’intervenir pour lever le blocus qui est imposé au village depuis le 10 mars.
Le président du Parlement a promis qu’il allait intervenir pour que cette question soit soulevée par la délégation libanaise au comité de surveillance du cessez-le-feu.
La délégation a été reçue pour les mêmes motifs par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a qui elle a remis un mémorandum rappelant que «les sionistes avaient massacré 90 habitants du village en 1948 et que 600 autres sont passés, depuis, par les prisons israéliennes, notamment celle de Khyam».
M. Berry est arrivé à Paris en fin d’après-midi en compagnie de son épouse Randa et de ses conseillers Mahmoud Berry, Abdallah Moawad et Arafat Hijazi. Il a été accueilli à l’aéroport d’Orly par le président de l’Assemblée nationale française, M. Philippe Séguin, qui était entouré de l’ambassadeur de France au Liban, M. Jean-Pierre Lafon et de l’ambassadeur du Liban à Paris, M. Naji Abou Assi.
Répondant aux questions des journalistes, M. Séguin a qualifié le pouvoir législatif au Liban de «très dynamique» et a déclaré sur le ton de la plaisanterie qu’il «aimerait avoir autant de prérogatives que le parlement libanais».
Cette visite intervient à l’invitation de M. Séguin avec qui M. Berry aura des entretiens axés sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et sur les derniers développements au Proche-Orient. Il doit aussi prononcer un discours devant l’Assemblée nationale avant de se réunir avec les membres de la commission des Affaires étrangères.
Avant son départ pour Paris à bord d’un avion privé mis à sa disposition par le député Issam Farès, M. Berry a déclaré qu’il allait évoquer avec les responsables français la question du partenariat euro-méditerranéen «à travers le prisme du marché commun arabe».
L’affaire du blocus
de Houla
Rappelant que le projet de marché arabe commun avait été réactivé par les Parlements d’Egypte et du Liban, M. Berry a précisé que l’Union parlementaire arabe allait examiner ce dossier lors d’une réunion qui se tiendra le 18 mai prochain.
Le chef du Législatif a ajouté que «le plan d’implantation israélien ne s’est jamais arrêté, ni du temps de (Shimon) Pérès, ni à l’époque de Netanyahu».
S’adressant aux journalistes, M. Berry a déclaré: «Vous n’obtiendrai rien de moi concernant les questions internes. Les relations (avec les autres pôles du pouvoir) sont bonnes».
Samedi, M. Berry avait reçu une délégation des habitants de la localité de Houla au Liban-Sud qui lui a demandé d’intervenir pour lever le blocus qui est imposé au village depuis le 10 mars.
Le président du Parlement a promis qu’il allait intervenir pour que cette question soit soulevée par la délégation libanaise au comité de surveillance du cessez-le-feu.
La délégation a été reçue pour les mêmes motifs par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a qui elle a remis un mémorandum rappelant que «les sionistes avaient massacré 90 habitants du village en 1948 et que 600 autres sont passés, depuis, par les prisons israéliennes, notamment celle de Khyam».
Le chef du Parlement, M. Nabih Berry, sera reçu ce matin à l’Elysée par le président français, M. Jacques Chirac, dans le cadre d’une visite officielle de quatre jours en France. Dans une déclaration à la presse avant son départ, M. Berry a indiqué que «la détérioration de la situation au Proche-Orient commence à avoir des répercussions au Liban-Sud».M. Berry est...
Les plus commentés
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis
Bilan de sept mois de guerre : 1,5 milliard de dollars de dégâts et plus de 350 morts