Le délégué américain Bill Clinton s’est gardé d’indiquer quelle attitude Washington adopterait si le projet de résolution européen était soumis au vote. Le texte qualifie la colonisation juive à Jérusalem-Est d’«illégale» et d’«obstacle majeur» à la paix.
Le débat s’est poursuivi jeudi et aucune date n’a été fixée pour un vote éventuel. En privé, des diplomates américains ont indiqué qu’ils préféraient une simple déclaration à une résolution.
«Le gouvernement israélien peut encore suspendre, voire annuler, sa décision de principe d’aller de l’avant à Har Homa» (Djebel Aboul Ghneim), a souligné le représentant britannique aux Nations Unies, Sir John Weston.
Il a laissé entendre que les Européens pourraient, de fait, geler leur texte si Israël montrait «des signes de changement dans sa position intransigeante». Dans le cas contraire, a ajouté Sir John, le Conseil de Sécurité serait «contraint de répondre».
De son côté, le délégué français, Hervé Ladsous, a déclaré: «Nous espérons vivement que les autorités israéliennes comprendront que l’intérêt de tous est de renoncer au projet de construction envisagé, et de se consacrer entièrement au succès des étapes à venir (du processus de paix)».
Mercredi soir, pas un seul orateur parmi les quelque 45 inscrits n’était venu à la rescousse d’Israël.
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