Le ministre des Transports, M. Omar Meskaoui, a tenu hier à préciser le sens de sa déclaration faite dimanche dernier concernant la visite du pape Jean-Paul II au Liban.
M. Meskaoui avait notamment estimé dans ce cadre que «toute exhortation émanant d’une instance chrétienne ou musulmane est inadmissible pour l’avenir socio-politique du Liban».
Dans une mise au point, (qui n’en est pas tout à fait une) M. Meskaoui a déclaré hier: «Je suis désolé parce que ceux qui ont critiqué mes propos n’ont pas bien lu la teneur de ma déclaration. L’exhortation apostolique du pape revêt un caractère religieux et suscite a priori le respect de tous». Et le ministre d’ajouter: «Tout ce que j’ai voulu dire c’est que notre unité socio-culturelle au Liban est le résultat de la civilisation historique à l’édification de laquelle ont contribué l’islam et la chrétienté». Pour M. Meskaoui, «lorsque nous évoquons les points communs et les différences entre l’islam et le christianisme, c’est comme si nous cherchions à créer de nouveau une réalité qui, en fait, est le résultat de l’histoire»...