Une firme de Stockholm, Book and Film International, qui représente un Suédois identifié sous le seul prénom d’Ali, a annoncé dans un communiqué qu’elle réclamait devant un tribunal 100.000 couronnes (13.500 dollars) à un policier, Oerjan Saether, qui revendique lui aussi les droits de reproduction.
«Nous pouvons prouver concrètement que nous avons acquis le copyright», a déclaré le mystérieux Ali à l’agence de presse suédoise TT.
Mais Oerjan Saether assure qu’il possède non seulement les droits de reproduction, mais aussi l’original du film, tourné en 1947 aux Etats-Unis.
Une copie a été projetée le 1er février à Vila Seca, dans le nord-est de l’Espagne, devant une cinquantaine de journalistes venus du monde entier. Cet exemplaire appartient à un collectionneur catalan qui l’avait acquis en 1977, pour une somme dérisoire, sur un marché aux puces de Paris.
La projection de Vila Seca n’a pas levé les doutes sur l’authenticité de ce film amateur. Pendant six minutes et demie, on y voit une actrice dont le visage rappelle vaguement celui de Marilyn Monroe effectuer un strip-tease avant d’avoir des rapports sexuels avec un individu plutôt malingre, apparemment sans grand enthousiasme.
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