Selon une étude réalisée à l’école de médecine de l’université de Californie, à San Diego, sur 740 femmes âgées de 60 à 98 ans, les femmes commençant un traitement hormonal substitutif (THS) après cet âge ont, au terme de neuf ans de traitement continu, des mesures de masse osseuse assez comparables à celles qui l’ont commencé à la ménopause et poursuivi pendant vingt ans.
L’étude publiée dans le JAMA insiste sur l’importance de la continuité de ce traitement. Ainsi, les femmes ayant commencé un THS dans les deux ans après la ménopause mais l’ayant arrêté dix ans plus tard ont, par exemple, des mesures de masse osseuse à peine supérieures à celles des femmes n’en ayant jamais suivi.
«Un THS commencé après 60 ans semble permettre un bilan de masse osseuse remarquablement semblable à celui d’un THS commencé juste après la ménopause», écrit le principal auteur de l’étude, le Dr Diane Schneider. «Un THS continu pourrait être prescrit plus tard dans la vie quand la plupart des fractures osseuses se produisent, et ainsi réduire le coût et les risques éventuels d’un traitement à long terme», ajoute-t-elle.
La perte de la masse osseuse, ou ostéoporose, attribuée à la disparition des sécrétions hormonales féminines consécutives à la ménopause est une cause importante de fractures et de tassements vertébraux.
Ces effets sont atténués par une hormonothérapie de longue durée, bien que les spécialistes hésitent toujours sur la période optimale de début de traitement. Selon certaines études, le THS peut être un facteur de cancer du sein.
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