Le mufti p.i. de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, a été accompagné samedi de son domicile à la Grande Mosquée Omari, dans le centre-ville, par le ministre des Affaires financières, Fouad Siniora, représentant le chef du gouvernement Rafic Hariri.
Après la prière de la fête, cheikh Kabbani a prononcé un prêche indiquant notamment que les citoyens craignent pour leur avenir, et appelant à la consolidation de l’entente nationale.
Il convient de noter que les présidents Sélim Hoss, Rachid Solh et Chafic Wazzan, ainsi que le ministre Farouk Barbir, ont participé à la prière.
Cheikh Kabbani a regagné ensuite Dar el-Fatwa où il a reçu des visiteurs venus le féliciter à l’occasion de la fête.
Chamseddine appelle à la
participation de tous
De son côté, le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, a prononcé dimanche le prêche de la fête dans la mosquée Amiliyyé à Ras el-Nabeh, en présence notamment du député Mohammed Youssef Beydoun. Il y a estimé que «le projet de l’Etat passe par une crise prévue qui résulte de la nature de l’Etat et de la phase par laquelle passe la société».
Précisant que «l’occupation sioniste et les difficultés locales qui en résultent» sont les principaux obstacles à l’édification de l’Etat, il a appelé «tous les leaders au pouvoir» à exercer correctement leur rôle.
Cheikh Chamseddine a relevé que «la réussite politique ne consiste pas à marquer des points mais à outrepasser les considérations partisanes et confessionnelles et respecter les idées du Pacte national».
Il a, en outre, souligné l’importance du dialogue islamo-chrétien, relevant que «le Liban n’a pas de sens sans les musulmans ou sans les chrétiens», et appelant tous les citoyens à participer à la vie politique.
Il a enfin présenté ses vœux aux chrétiens à l’occasion du début du Carême.
Kabalan: Edifier
l’Etat de droit
Le vice-président du CSC, cheikh Abdel-Amir Kabalan, a prononcé dimanche le prêche de la fête dans la mosquée du Centre culturel Nabih Berry, en présence du président du Parlement Nabih Berry. Il a notamment appelé à «l’édification de l’Etat de droit, qui traite les citoyens d’une façon impartiale».
Il convient de noter que M. Berry, qui a passé la fête à Msayleh, a reçu de nombreux visiteurs venus lui présenter leurs vœux. Il a notamment reçu une délégation des Comités populaires des camps palestiniens, à laquelle il a indiqué que le Liban se doit d’assurer des conditions de vie décentes aux réfugiés palestiniens, tout en excluant toute implantation de ces Palestiniens au Liban.
Dans les autres régions libanaises, les différents muftis ont, eux aussi, récité la prière de la fête et prononcé des prêches à cette occasion.
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