Au terme d’une réunion avec le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, le diplomate français a en outre estimé qu’un véritable progrès au niveau du processus de paix reste aléatoire à l’heure actuelle. «Nous devons donc être réalistes et je crois que dans de telles circonstances, le comité de surveillance joue un rôle positif».
L’éventualité d’une
guerre
D’autre part, concernant la politique du Premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahu, l’ambassadeur de France a déclaré que celui-ci peut «faire preuve de réalisme». «De fait, il a signé l’accord sur Hébron contrairement à ses déclarations antérieures», a-t-il dit.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, a estimé hier que «le climat de tension qui règne dans la région présage de l’éventualité d’une guerre». Le chef de la diplomatie a indiqué dans ce cadre que le premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahu, «aurait sans doute recours à quelque chose de ce genre après la signature de l’accord sur Hébron pour justifier certaines de ses thèses car, ajoute M. Boueiz, M. Netanyahu ne croit pas en une paix juste et globale».
Le ministre des AE a tenu ces propos lors d’un entretien avec le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam. A sa sortie du palais Bustros, citant M. Boueiz, M. Karam a ajouté: «On a toujours dit qu’il n’y a pas de guerre sans l’Egypte et pas de paix sans la Syrie. Le ministre Boueiz nuance quelque peu ces propos en indiquant qu’il faudrait dire: pas de paix sans la Syrie et sans le Liban étant donné la profondeur de l’entente qui existe entre les directions de ces deux pays».
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