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Actualités - CHRONOLOGIE

Sept ans de travaux forcés requis contre Ahmed Daouk

Le juge d’instruction de Beyrouth Issam Abou Alwane a rendu public son acte d’accusation dans l’affaire des opérations d’escroquerie dont est accusé Ahmed Daouk. Le montant de ces opérations d’escroquerie s’élève à près de 65 millions de dollars. Le juge Abou Alwane a requis sept ans de travaux forcés contre Daouk.
Ahmed Daouk, rappelle-t-on, travaillait comme «broker» pour le compte d’une société financière, et à ce titre, il gérait les portefeuilles de nombreux clients. Dans un premier temps, il avait réussi à faire bénéficier ses clients d’importants bénéfices. A la fin de l’année 1987, il a subi de lourdes pertes. Il a alors entrepris de falsifier les relevés de comptes afin de continuer à faire croire à ses clients qu’ils enregistraient des gains substantiels. Daouk a eu recours à cette astuce afin de préserver et d’accroître sa clientèle.
Dans le but de couvrir les retraits limités de ses clients, Daouk bénéficiait de la complicité du directeur de l’une des banques commerciales à Hamra. La vaste opération d’escroquerie a toutefois éclaté au grand jour lorsque l’un des clients a voulu retirer de son compte 5 millions de dollars.
Le juge d’instruction de Beyrouth Issam Abou Alwane a rendu public son acte d’accusation dans l’affaire des opérations d’escroquerie dont est accusé Ahmed Daouk. Le montant de ces opérations d’escroquerie s’élève à près de 65 millions de dollars. Le juge Abou Alwane a requis sept ans de travaux forcés contre Daouk.Ahmed Daouk, rappelle-t-on, travaillait comme...