Pour sa première rencontre avec le personnel du département d’Etat, réuni dans un auditorium, Mme Albright s’est livré à une offensive de charme qui contrastait avec son image de «dame de fer».
Elle a promis de consacrer «toute son énergie» à convaincre le Congrès de ne pas tailler dans le budget de la diplomatie américaine et à mieux informer le public américain — «C’est lui le patron» — des enjeux de la politique étrangère.
Mère de trois filles, Mme Albright veut faire comprendre aux jeunes «que la politique étrangère, c’est non seulement important mais, comme ils disent, super et même parfois géant».
Madame le secrétaire d’Etat, 59 ans, a aussi déclenché les rires quand elle a souhaité à son prédécesseur bon courage pour «se réadapter aux difficultés de la vie en Californie». M. Christopher, 71 ans, a pris une semi-retraite dorée à Santa Barbara (Californie).
«Plutôt allergique à la hiérarchie», Mme Albrigth n’hésitera pas à téléphoner directement à ses collaborateurs. «Parfois, vous aimerez ça, parfois moins», a-t-elle averti avant de conclure: «Si vous me rencontrez dans le couloir, n’hésitez pas à m’adresser la parole».
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