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Actualités - CHRONOLOGIE

Les secousses ont été particulièrement ressenties à Beyrouth et à Tripoli La terre a tremblé hier soir au Liban



Pour la deuxième fois en moins de dix jours, la terre a bougé hier à Beyrouth et dans d’autres régions libanaises. Les immeubles de la capitale et des villes côtières du Liban-Nord ont tremblé pendant plusieurs secondes à cinq reprises en trente-cinq minutes. Les secousses telluriques ressenties également à Chypre, en Syrie et en Turquie n’ont fait ni victimes ni dégâts au Liban, selon les Forces de sécurité intérieure contactées par «L’Orient-Le Jour».
Selon le directeur de l’Institut de recherches géophysiques de Bhannès, M. Charles Tabet, l’épicentre de ces secousses, dont la plus forte était d’une magnitude de 5,7 degrés sur l’échelle ouverte de Richter, se trouvait à 323 km à l’ouest des côtes libanaises c’est-à-dire en direction de Chypre.
La première secousse, ressentie à Beyrouth, au Liban-Nord et dans la Békaa, s’est produite à 19h55 et a duré une vingtaine de secondes. Quatre autres secousses ont frappé le pays entre 20h20 et 20h30 avec une magnitude variant entre 2,5 et 5 degrés sur l’échelle de Richter. Elles ont duré environ dix secondes.
Le premier tremblement a été fortement ressenti à Beyrouth et à Tripoli où les immeubles ont vacillé. Un début de panique a été enregistré dans cette dernière ville et ses alentours où les secousses ont été plus fortement ressenties.
Se voulant rassurant, M. Tabet a déclaré à «L’Orient-Le Jour» que l’origine de ces secousses est Chypre et a précisé que la géologie libanaise (les plaques tectoniques) n’a rien à voir avec celle de l’île. Il a ajouté que ces tremblements de terre ont été plus fortement ressentis que les précédents pour la simple raison qu’ils étaient plus puissants. M. Tabet a précisé que Chypre et le Liban ne se trouvent pas sur la même faille, ce qui explique qu’un séisme frappant l’île ne provoquera pas nécessairement de graves dégâts au Liban. Par contre, la Turquie, la Syrie, le Liban et Israël se trouvent sur la même faille principale qui fait 1000 km de long. Et aucune secousse n’avait pour épicentre cette faille. «On ne peut rien prévoir pour l’avenir, mais il est certain que ces secousses ont pour origine Chypre. Et il est normal qu’elles soient ressenties sur le littoral libanais», a-t-il encore dit.
L’agence de presse anatolienne a fait état, pour sa part, de deux secousses de 3,8 et de 5,5 sur l’échelle de Richter dans le sud de la Turquie. Quelques immeubles ont été lézardés.
A Chypre, les secousses ont été faiblement ressenties à Nicosie notamment, selon des témoins cités par l’AFP.
A Damas, deux secousses qui ont duré une quinzaine de secondes ont également été enregistrées.
La dernière secousse qui avait frappé le Proche-Orient s’était produite le 13 janvier. Elle mesurait à son épicentre au large de Chypre 5,9 degrés. Elle avait été fortement ressentie à Chypre et beaucoup moins au Liban, en Egypte, en Syrie et en Israël.
Son épicentre se trouvait à 272 km au nord-est de l’institut de Bhannès.
Pour la deuxième fois en moins de dix jours, la terre a bougé hier à Beyrouth et dans d’autres régions libanaises. Les immeubles de la capitale et des villes côtières du Liban-Nord ont tremblé pendant plusieurs secondes à cinq reprises en trente-cinq minutes. Les secousses telluriques ressenties également à Chypre, en Syrie et en Turquie n’ont fait ni victimes ni dégâts...