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Actualités - CHRONOLOGIE

Achraoui accuse Washington de partialité envers Israël

BAGDAD, 12 Janvier (AFP). — Les Irakiens ont entamé le mois de jeûne de Ramadan le cœur un peu moins lourd que les années précédentes du fait des perspectives d’allégement de l’embargo, que les fonctionnaires commencent déjà à ressentir.
«Cette année, nous pourrons au moins faire un repas de rupture du jeûne (iftar) décent, après les récentes mesures décidées en faveur des fonctionnaires», dit Saïd Farhane, 45 ans, employé dans un ministère.
Le président Saddam Hussein a décidé d’allouer aux fonctionnaires, qui constituent la majorité des salariés irakiens, des produits de base qu’ils pourront acheter à la moitié du prix du marché.
Il s’agit d’un premier signe de l’amélioration de la situation en Irak après l’entrée en vigueur en décembre de l’accord «pétrole contre nourriture» avec l’ONU, en vertu duquel Bagdad a été autorisé à exporter des quantités limitées de pétrole, pour la première fois depuis six ans, pour acheter des produits de première nécessité.
Chaque fonctionnaire peut désormais obtenir cinq kilos de riz, trois kilos de sucre, trois kilos de lentilles et cinq kilos de sel pour une somme totale de 3.000 dinars, soit moins de 2,5 dollars aux taux actuel du billet vert.
Mais pour Saïd Farhane, père de sept enfants, comme pour les autres fonctionnaires, même cette somme reste énorme, le salaire mensuel d’un employé étant de 5.000 dinars en moyenne.
«Il est vrai que les prix restent élevés, mais j’ai décidé de jeûner cette année, alors que je ne le faisais plus les années précédentes en raison de l’embargo», dit Oum Nisrine, une fonctionnaire d’une quarantaine d’années, qui attend devant le marché central de prendre livraison des produits de base qui lui sont alloués.
«Ce sont les commerçants, ces impies, qui sont responsables de mon péché», lance-t-elle. Le jeûne du Ramadan, au cours duquel il faut s’abstenir de boire et de manger du lever au coucher du soleil, est l’un des cinq piliers de l’islam.
Mais pour compenser le jeûne de la journée, les Irakiens avaient l’habitude avant l’embargo de faire des iftars somptueux avec viande, poulet et pâtisseries à profusion. Aujourd’hui, ils se contentent tout au plus d’un dîner frugal à base de riz et de pommes de terre ou de légumes, le kilo de viande valant 1.900 dinars.
La population attend avec impatience la distribution des vivres et des médicaments qui seront achetés avec les recettes du pétrole. Selon les responsables de l’ONU, la distribution devrait commencer dès mars.
BAGDAD, 12 Janvier (AFP). — Les Irakiens ont entamé le mois de jeûne de Ramadan le cœur un peu moins lourd que les années précédentes du fait des perspectives d’allégement de l’embargo, que les fonctionnaires commencent déjà à ressentir.«Cette année, nous pourrons au moins faire un repas de rupture du jeûne (iftar) décent, après les récentes mesures décidées en faveur des...