JERUSALEM, 2 Janvier (AFP). — Le soldat israélien, qui a tiré sur la foule à Hébron, a déclaré
à la télévision publique qu’il ne regrettait pas son acte.
«Non, je ne regrette pas», a répondu à un journaliste de la télévision Noam Friedman à partir d’une fourgonnette de la police qui le menait aux arrêts.
Le dialogue entre le correspondant et le jeune homme à la kippa, la calotte des juifs religieux, était bref et saccadé:
– «Qui vous a remis l’arme?
– «L’armée.
– «Qui vous a conseillé de perpétrer cet acte?
– «Personne.
– «Pensez-vous avoir causé du tort au pays?
– «Non, au contraire c’est bien pour le pays.
– «Pourquoi l’avez-vous fait?
– «Hébron nous appartient depuis toujours et à tout jamais.
– «Vous croyez-vous normal?
– «Absolument normal.
– «Mais vous avez tiré sur des innocents!
– «Ce ne sont pas des innocents mais des ennemis d’Israël».
De source policière, on avait indiqué que l’auteur de l’attentat avait affirmé aux enquêteurs qu’il avait des antécédents psychiatriques.
Selon la police, qui vérifiait les dires du tireur, il a raconté avoir été admis il y a un an dans un hôpital psychiatrique.
Le ministre de la Sécurité intérieure Avigdor Kahalani, cité par la radio publique, avait indiqué que le tireur était «dérangé mentalement». La nature exacte des problèmes dont aurait souffert le jeune homme n’a pas été précisée.
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