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Actualités - CHRONOLOGIE

La prospérité, ciment des Emirats Arabes Unis

LA PROSPERITE, CIMENT DES EMIRATS ARABES UNIS

ABOU DHABI, 31 Décembre (AFP). — Lorsque sept émirats arabes du sud du Golfe ont décidé de se regrouper en un seul
Etat, le 2 décembre 1971, de nombreux observateurs y ont vu une nouvelle et éphémère tentative d’unité interarabe.
Mais l’Etat des Emirats arabes unis a survécu aux guerres et aux troubles qui ont secoué le Golfe et le Proche-Orient au cours des dernières 25 années, et s’est imposé comme unique exemple contemporain d’unification arabe durable.
La cohésion de cet Etat est attribuée par des diplomates occidentaux au fait que le pétrole, découvert quelques années avant l’unification dans certains émirats, contribue à la prospérité de l’ensemble.
«Des facteurs politiques et économiques maintiennent les émirats ensemble, mais l’aspect économique est le plus important», estime un diplomate, qui en veut pour preuve l’enrichissement évident des sept membres de la fédération: Abou Dhabi, Dubai, Charjah, Ajman, Oum Al-Qaiwain, Ras al-Khaimah et Foujeirah.
Selon lui, les émirats de Charjah, Ras al-Khaimah, Ajaman, Oum al-Qaiwain et Foujeirah, «auraient pu rester pauvres» puisqu’ils n’ont pas ou peu de pétrole.
Témoin de la réussite, le PIB des Emirats a quadruplé entre 1971 et 1995, passant de 10 milliards de dollars à 39 mds USD. Ce pays désertique parsemé d’oasis a également l’un des plus importants revenus par tête au monde, avec 16.500 dollars en 1995, contre 8.000 dollars il y a 25 ans.
Abou Dhabi, la capitale et de loin le plus grand et le plus important membre de la fédération, est considéré par des diplomates comme la force motrice qui a rassemblé les sept anciens protectorats britanniques.
Les Emirats produisent environ 2.16 millions de barils par jour, conformément à leur quota au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Abou Dhabi dispose de plus de 90% des réserves de brut du pays, estimés à 98 milliards de barils et qui constituent 10% des réserves mondiales.
Si l’émirat d’Abou Dhabi a utilisé la manne pétrolière pour son développement, il en a fait également profiter les membres les plus pauvres.
Cet émirat est le principal bailleur du budget fédéral, y contribuant à 85%, le reste étant avancé surtout par le deuxième émirat le plus riche, Dubai, dont les réserves pétrolières sont modestes mais qui s’est imposé comme une plaque tournante commerciale dans le Golfe.
«Le budget fédéral finance la quasi-totalité des projets de développement dans les émirats les plus pauvres, qui reçoivent en outre des dons faits à titre personnel par les familles régnantes d’Abou Dhabi», les Al-Nahyane, «et de Dubai», les Al-Maktoum, indique un diplomate.
«Mais en dépit de cette dépendance, les émirats les plus pauvres conservent une autonomie» de gestion «et ceci est un facteur important qui explique leur attachement à la fédération», ajoute-t-il.
LA PROSPERITE, CIMENT DES EMIRATS ARABES UNISABOU DHABI, 31 Décembre (AFP). — Lorsque sept émirats arabes du sud du Golfe ont décidé de se regrouper en un seul Etat, le 2 décembre 1971, de nombreux observateurs y ont vu une nouvelle et éphémère tentative d’unité interarabe.Mais l’Etat des Emirats arabes unis a survécu aux guerres et aux troubles qui ont secoué le Golfe et le...