L’Iran et les États-Unis vers une reprise laborieuse des négociations sur le nucléaire
Téhéran pourrait être tenté de contourner l’accord si les conditions lui sont trop défavorables, alors que sa marge de manœuvre est aujourd’hui très limitée.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, assiste à une réunion avec le président Massoud Pezeshkian et son cabinet à Téhéran, le 27 août 2024. Photo d'archives AFP
Pour la première fois depuis les frappes américaines en Iran, le 21 juin, les négociations sur le nucléaire iraniens sont peut-être en passe de reprendre. Une rencontre est prévue la semaine prochaine à Oslo entre l’émissaire spécial américain Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, afin de relancer les pourparlers visant à trouver un accord entre Washington et Téhéran, a rapporté le site d’information Axios. La date exacte de la réunion n’a pas encore été fixée et aucune des deux parties n’a officiellement confirmé sa tenue. MM. Witkoff et Araghchi maintiennent en tout cas un contact direct depuis la « guerre des douze jours » entre Israël et l’Iran, qui s’est soldée le 23 juin par un cessez-le-feu négocié par les États-Unis, avec la médiation du Qatar et d’Oman, précise encore Axios.Des négociations...
Pour la première fois depuis les frappes américaines en Iran, le 21 juin, les négociations sur le nucléaire iraniens sont peut-être en passe de reprendre. Une rencontre est prévue la semaine prochaine à Oslo entre l’émissaire spécial américain Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, afin de relancer les pourparlers visant à trouver un accord entre Washington et Téhéran, a rapporté le site d’information Axios. La date exacte de la réunion n’a pas encore été fixée et aucune des deux parties n’a officiellement confirmé sa tenue. MM. Witkoff et Araghchi maintiennent en tout cas un contact direct depuis la « guerre des douze jours » entre Israël et l’Iran, qui s’est soldée le 23 juin par un cessez-le-feu négocié par les États-Unis, avec la médiation du Qatar et...
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L’Iran n'est pas prêt à signer un accord qui équivaudrait à une capitulation? Ça n’est pas comme s’il avait encore l’embarras du choix. Il se retrouve dans une situation catastrophique aussi bien militaire que financière et finirait par accepter toutes les conditions imposées sans hésiter, si les pays occidentaux ne flanchent pas et finissent par le traiter comme un vainqueur alors qu’il est absolument démuni. Les otages occidentaux qui se trouvent dans ses geôles prouvent qu’il est aux abois et entend les monnayer contre des concessions des pays concernés.
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L’Iran n'est pas prêt à signer un accord qui équivaudrait à une capitulation? Ça n’est pas comme s’il avait encore l’embarras du choix. Il se retrouve dans une situation catastrophique aussi bien militaire que financière et finirait par accepter toutes les conditions imposées sans hésiter, si les pays occidentaux ne flanchent pas et finissent par le traiter comme un vainqueur alors qu’il est absolument démuni. Les otages occidentaux qui se trouvent dans ses geôles prouvent qu’il est aux abois et entend les monnayer contre des concessions des pays concernés.
L’Iran n'est pas prêt à signer un accord qui équivaudrait à une capitulation? Ça n’est pas comme s’il avait encore l’embarras du choix. Il se retrouve dans une situation catastrophique aussi bien militaire que financière et finirait par accepter toutes les conditions imposées sans hésiter, si les pays occidentaux ne flanchent pas et finissent par le traiter comme un vainqueur alors qu’il est absolument démuni. Les otages occidentaux qui se trouvent dans ses geôles prouvent qu’il est aux abois et entend les monnayer contre des concessions des pays concernés.
10 h 35, le 05 juillet 2025