Poème d’ici

Poème d’ici de Marcellin Noun

Né le 14 juillet 2008 à Mechmech – Byblos, Marcellin Noun est actuellement en classe de Première au Collège Notre-Dame de Lourdes de Jbeil-Amchit. Son premier recueil Brises paraîtra prochainement aux Éditions Oser dire.

Poème d’ici de Marcellin Noun

D.R.

Dilemme

Qui dit lame, dit flemme, dix flammes, dilemme, 

Des drames, des larmes, deux âmes qui s’aiment. 

Je regarde ma vie les yeux dans les yeux, 

Les deux vers les cieux, des vœux pour le mieux. 

Mon destin sans blé, mon dessin sans trait, 

Mon dessein semblait être un festin, santé. 

Mais pour l’instant j’en suis encore loin, 

Je sais que la vie est faite de liens, 

De biens, de rien ou de moi et du tien, 

Mais que pour l’instant elle ne me tend pas la main. 

Mes pensées baignent dans un feu incandescent, 

J’écris pour fuir un esprit intransigeant. 

Parmi les gens ce caractère me fait peur, 

L’indulgence, une valeur qui de nos jours meurt. 

Patin, paré, je me laisse aller, 

Des fleurs fanées, un cœur cassé, des pleurs cachés, 

Des peurs calmées, des mœurs tachées, en chœur frappés, 

Des leurres armés, dès lors les corps et l’humeur entachés. 

Des crises dans mes thèmes et des chrysanthèmes, 

Des brises dans mes veines mais c’est loin d’un dilemme :

La pluie et la nuit dans ma vie des merveilles. 

Mais dans chaque part de lueur le vacarme m’appelle. 

Dans la mer des luisances le sel m’émerveille. 

Je creuse ma tombe à l’encre de ma pelle. 

Je touche les douleurs dans les couleurs de mon sang,

Je dompte les couleuvres dans la cour du temps. 

Je tombe du bas mais je m’attrape au vent, 

Je sonde mon esprit dans les ondes de mes chants.

DilemmeQui dit lame, dit flemme, dix flammes, dilemme, Des drames, des larmes, deux âmes qui s’aiment. Je regarde ma vie les yeux dans les yeux, Les deux vers les cieux, des vœux pour le mieux. Mon destin sans blé, mon dessin sans trait, Mon dessein semblait être un festin, santé. Mais pour l’instant j’en suis encore loin, Je sais que la vie est faite de liens, De biens, de rien ou de moi et du tien, Mais que pour l’instant elle ne me tend pas la main. Mes pensées baignent dans un feu incandescent, J’écris pour fuir un esprit intransigeant. Parmi les gens ce caractère me fait peur, L’indulgence, une valeur qui de nos jours meurt. Patin, paré, je me laisse aller, Des fleurs fanées, un cœur cassé, des pleurs cachés, Des peurs calmées, des mœurs tachées, en chœur frappés, Des leurres armés,...
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