Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L'Orient-Le Jour. Photo OLJ.
Après douze jours d’une guerre intense et meurtrière entre l’Iran et Israël - et dans laquelle Washington s’est directement impliqué en bombardant trois sites nucléaires iraniens - un cessez-le-feu entre les deux belligérants a été annoncé dans la nuit du 23 au 24 juin par le président américain Donald Trump.
L’annonce est survenue quelques heures seulement après les frappes inédites de l'Iran sur la base américaine d'Al-Udeid au Qatar. Une riposte qualifiée de « très faible » par le locataire de la Maison-Blanche, qui affirme que désormais, « les deux nations verront un avenir rempli d’amour, de paix et de prospérité ».
Pour l’Iran, les perspectives restent floues. Son régime est affaibli, ses sites nucléaires ont été totalement détruits et la bombe nucléaire est désormais hors de sa portée selon l’administration américaine - du moins pour quelques décennies.
Mais plusieurs questions demeurent : Jusqu'où l'Iran est-il prêt à aller dans la négociation d'un accord ? Et plus spécifiquement, quid de son programme nucléaire ? Benjamin Netanyahu a-t-il intérêt à ce que la trêve tienne ?
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À très vite !
Bonjour, J'ai deux questions : 1. Est-ce vous pensez que la république islamique d'Iran et Khamenei peuvent encore prétendre à incarner un califat au proche orient et aux yeux des musulmans qui croient dans les vertus du jihad offensif au détriment des relations marchandes ? 2. Pensez-vous qu'il est possible que le cgri a des courants dissidents en mesure de s'affirmer qui pourraient favoriser un changement de régime au profit du peuple iranien qui, autant que je sache, est désabusé par ce pouvoir ? Merci pour vos analyses.
10 h 55, le 24 juin 2025