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Moyen-Orient - Éclairage

Pourquoi Trump a pris le risque d’attaquer l’Iran

Le président américain avait promis de mettre fin aux conflits dans le monde, soulignant qu'il n'avait lancé aucune guerre durant son premier mandat. Un bilan qui pourrait désormais changer.

Pourquoi Trump a pris le risque d’attaquer l’Iran

Des personnes suivent le discours du président américain Donald Trump juste après des frappes américaines sur des sites nucléaires en Iran, devant la Maison-Blanche, à Washington DC. Photo AFP

Elle marquera son second mandat. La décision de Donald Trump de frapper l’Iran était encore en suspens jusqu’à l’aube du dimanche 22 juin. Le président américain a finalement approuvé des raids ciblés et limités aux trois principales installations nucléaires iraniennes, Ispahan, Natanz et surtout, Fordo, que seuls les États-Unis étaient capables d’atteindre avec des bombes souterraines GBU-57 et les bombardiers B-2. Un revirement apparent pour celui qui se vantait durant sa campagne de pouvoir mettre fin rapidement aux guerres en Ukraine et à Gaza et promettait de ne pas lancer de nouvelles guerres. Car ces frappes pourraient entraîner les États-Unis dans un conflit au Moyen-Orient, Téhéran ayant menacé de répondre avec force sur les bases ennemies de la région, où se trouvent près de 40 000 soldats, en cas d’implication américaine...
Elle marquera son second mandat. La décision de Donald Trump de frapper l’Iran était encore en suspens jusqu’à l’aube du dimanche 22 juin. Le président américain a finalement approuvé des raids ciblés et limités aux trois principales installations nucléaires iraniennes, Ispahan, Natanz et surtout, Fordo, que seuls les États-Unis étaient capables d’atteindre avec des bombes souterraines GBU-57 et les bombardiers B-2. Un revirement apparent pour celui qui se vantait durant sa campagne de pouvoir mettre fin rapidement aux guerres en Ukraine et à Gaza et promettait de ne pas lancer de nouvelles guerres. Car ces frappes pourraient entraîner les États-Unis dans un conflit au Moyen-Orient, Téhéran ayant menacé de répondre avec force sur les bases ennemies de la région, où se trouvent près de 40 000 soldats, en cas...
commentaires (6)

Le Président américain n'est pas aussi aux commandes qu'on le croit. Ni les présidents précédents s'il faut en croire le récent exposé de Sara El Yafi. Le mythe de "l'homme le plus puissant au monde"? https://youtu.be/MdCP2TnWAPI?si=wiTkn_ttDWHSjBIn

Alain Raymond

14 h 46, le 23 juin 2025

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Commentaires (6)

  • Le Président américain n'est pas aussi aux commandes qu'on le croit. Ni les présidents précédents s'il faut en croire le récent exposé de Sara El Yafi. Le mythe de "l'homme le plus puissant au monde"? https://youtu.be/MdCP2TnWAPI?si=wiTkn_ttDWHSjBIn

    Alain Raymond

    14 h 46, le 23 juin 2025

  • L,INSTABILITE DE LA MATIERE DANS LA BOITE !

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EN PERIL.

    09 h 53, le 23 juin 2025

  • Si n’est pas comme si cette guerre a été décidée sans avoir négocié. Cela fait plus de vingt ans que le monde entier essaie de persuader les mollahs que leur plan de déstabilisations dans le monde n’était pas viable sur le long terme. Ils ont tué plus de 500 soldats dans l’attentat du Drakar en 83 à Beyrouth sans qu’aucun des dirigeants des pays concernés ne les sanctionne avec les représailles qui convenaient vu l’ampleur du drame. Ceci a été un permis d’exercer la terreur par les mollahs sans craindre le retour du bâton. Enfin quelqu’un pour leur montrer qu’ils ont dépassé les bornes.

    Sissi zayyat

    09 h 40, le 23 juin 2025

  • Le contribuable n'a rien à gagner dans cette aventure. Trump continue d'asservir les intérêts américains à Israël, comme s'il obéissait à une vision messianique partagée par certaines sectes juives et protestantes qui ont détournées de manière grossières et absurdes certains passages de l'Ancien Testament et de l'Apocalypse. Ils s'imaginent accélérer la venue ou le retour du Messie. C'est le jeu de l'anti-Christ qu'ils font, de concert, avec leurs adversaires (apparents) qui leur servent les bons prétextes. C'est un combat total, eschatologique, et sans doute même anthropologique.

    Nicolas ZAHAR

    19 h 23, le 22 juin 2025

  • Merci de tirer des faits et uniquement de ceux-ci une analyse objective de la situation au moment de la parution de votre article. Voilà qui rassure sur la qualité de l’information prise en charge par votre journal. Même si les perspectives ouvertes par les questy

    Audi Vivien

    18 h 33, le 22 juin 2025

  • Un enfant aurait fait pareil. Les Iraniens n'ont des appuis politiques que de deuxième rang. Militairement la guerre avec le hezballah a permis de voir que leur armement était désuet. Moralement ils sont haiis par la moitié de la planète meme si ils disent défendre la palestine. Donc aucun risque pour les US avec comme gain : la réponse aux lobbys pro israeliens et pro arabes.

    Moi

    16 h 26, le 22 juin 2025

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