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« Si mon émission est suspendue, c’est que nous avons un problème de libertés », lance le journaliste Walid Abboud


« Si mon émission est suspendue, c’est que nous avons un problème de libertés », lance le journaliste Walid Abboud

Le journaliste libanais Walid Abboud. Photo tirée de sa page Facebook

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le journaliste Walid Abboud a répondu vendredi à la polémique engendrée par ses propos dans son émission politique diffusée le lundi 16 juin sur Hala Arabia TV.

« Si mon émission est suspendue, c’est qu’on a un problème de libertés publiques au Liban », a-t-il lancé. Il a mis en cause « le gouvernement et le Hezbollah » dans cette affaire. « Il y a eu une sorte de confusion et mes propos ont été tronqués, mais la vérité est devenue claire », a-t-il dit, soulignant que « l'introduction était objective ». Il a enfin souligné que « le ministre de l'Information est avant tout concerné par la défense de la liberté ».

Walid Abboud avait fait le buzz cette semaine sur les réseaux sociaux en raison d’une introduction qu’il avait prononcée au cours de son émission « Ya Abyad ya Aswad » (Blanc ou noir), diffusée lundi 16 juin au soir sur l’antenne de la télévision Hala Arabia TV, et comportant plusieurs fois l’expression « fichez-nous la paix ». Une expression qui a été perçue comme une prise de position hostile du journaliste envers le Hezbollah et ses alliés. Cette polémique avait divisé les internautes, certains félicitant le journaliste pour son courage et d’autres l’accusant de collaboration avec Israël et le menaçant.

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Dans sa vidéo, Walid Abboud pointe du doigt le public de la « moumanaa » (Axe de la résistance), « puisque cette polémique a été lancée par eux », selon lui. « Peut-être que ce public est devenu plus susceptible aux critiques », ajoute-t-il.

Ce auquel le journaliste fait référence, c’est la dernière guerre entre le Hezbollah et Israël qui a nettement affaibli le parti chiite et mis sérieusement la question de ses armes sur la table. La « susceptibilité » de ce public a sans nul doute été exacerbée depuis le 13 juin dernier par l’attaque lancée par Israël contre l’Iran, dont le Hezbollah est l’indéfectible allié, et qui se poursuit jusqu’à maintenant.

Dans son introduction, M. Abboud avait exprimé le ras-le-bol face aux armes et aux guerres continuelles. Dans sa vidéo, il rappelle cependant « ne pas avoir prononcé le mot Hezbollah » dans le texte à la source de la polémique.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le journaliste Walid Abboud a répondu vendredi à la polémique engendrée par ses propos dans son émission politique diffusée le lundi 16 juin sur Hala Arabia TV. « Si mon émission est suspendue, c’est qu’on a un problème de libertés publiques au Liban », a-t-il lancé. Il a mis en cause « le gouvernement et le Hezbollah » dans cette affaire. « Il y a eu une sorte de confusion et mes propos ont été tronqués, mais la vérité est devenue claire », a-t-il dit, soulignant que « l'introduction était objective ». Il a enfin souligné que « le ministre de l'Information est avant tout concerné par la défense de la liberté ».Walid Abboud avait fait le buzz cette semaine sur les réseaux sociaux en raison d’une introduction qu’il avait...