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Raï : La reconstruction du Liban-Sud est retardée parce qu’Israël ne se retire pas et que le Hezbollah reste armé


Raï : La reconstruction du Liban-Sud est retardée parce qu’Israël ne se retire pas et que le Hezbollah reste armé

Le patriarche maronite Béchara Raï lors de la rencontre avec les médias organisée par le Centre catholique d’information le mercredi 18 juin 2025. Photo Ani

Le patriarche maronite Béchara Raï a participé mercredi à une rencontre avec les médias organisée par le Centre catholique d’information. Il y a abordé la paix qui se fait toujours attendre au Liban-Sud, des mois après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël fin novembre 2024.

« Pourquoi Israël est-il toujours au Liban-Sud et pourquoi le Hezbollah n’a-t-il toujours pas rendu ses armes ? Pour ces raisons, la reconstruction se fait attendre », a martelé le chef de l’Eglise maronite. Par ces mots, il renvoie dos à dos les deux belligérants qui, par leur non-respect de la résolution 1701 des Nations unies, maintiennent la région dans le chaos et la destruction selon lui.

L’accord du cessez-le-feu qui se fonde sur cette résolution oblige en effet Israël à se retirer des parties toujours occupées du Liban-Sud (il y a maintenu cinq positions) et à cesser ses violations quotidiennes en territoire libanais, tout comme il stipule le désarmement du Hezbollah et le monopole des armes aux mains de l’Etat libanais. Les aides extérieures, seules susceptibles de couvrir le coût d’une reconstruction évaluée à 11 milliards de dollars selon la Banque mondiale, se font attendre tant que l’instabilité persiste dans ces zones-là.

Mgr Raï a cependant exprimé son espoir pour le Liban, qui « n’est pas voué à la disparition », estimant toutefois que « sans la bénédiction divine, il se serait désintégré ». Réitérant un message qui lui est cher, il a affirmé que « la situation délicate par laquelle passe le pays requiert le recours à la neutralité (par rapport aux conflits régionaux, ndlr), une notion consacrée par le président de la République (Joseph Aoun) dans son discours d’investiture ». 

Le patriarche maronite Béchara Raï a participé mercredi à une rencontre avec les médias organisée par le Centre catholique d’information. Il y a abordé la paix qui se fait toujours attendre au Liban-Sud, des mois après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël fin novembre 2024.« Pourquoi Israël est-il toujours au Liban-Sud et pourquoi le Hezbollah n’a-t-il toujours pas rendu ses armes ? Pour ces raisons, la reconstruction se fait attendre », a martelé le chef de l’Eglise maronite. Par ces mots, il renvoie dos à dos les deux belligérants qui, par leur non-respect de la résolution 1701 des Nations unies, maintiennent la région dans le chaos et la destruction selon lui.L’accord du cessez-le-feu qui se fonde sur cette résolution oblige en effet Israël à se retirer des parties...