
Le sceau de la Maison Blanche et la signalisation de la Salle de Situation, la Situation Room, sont accrochés à un mur à l'intérieur du complexe de la Maison-Blanche a Washington. Photo AFP
Le président Donald Trump étudie « un éventail d’options, dont des frappes américaines potentielles contre l’Iran », alors qu'il avait tenu de longues réunions dans la nuit de mardi à mercredi pour discuter de la situation explosive au Moyen-Orient, déclenchée par le conflit qui a éclaté le 13 juin entre Israël et l’Iran, écrit le Wall Street Journal (WSJ) mercredi matin, citant « des responsables de l’administration »,
Les spéculations vont bon train pour savoir si le président américain considérerait d’impliquer son pays dans le conflit, ce qu’Israël souhaiterait de toute évidence, sous prétexte de mettre fin au programme nucléaire du régime iranien. Il avait écrit sur les réseaux sociaux, avant la réunion, que les États-Unis « savent où se trouve (le Guide suprême iranien, Ali) Khamenei » mais choisissent pour l’instant de ne pas le cibler, intimant à l’Iran de déclarer «une reddition inconditionnelle».
L’article du WSJ réitère entre autres une information déjà parue dans ses pages, indiquant qu’Israël commencerait à manquer de missiles d’interception défensifs Arrow, utilisés pour repousser les missiles balistiques lancés quotidiennement par l’Iran contre le territoire israélien, suivant un officiel de l’administration américaine.
Entretien Trump/Netanyahu
L’article rappelle, en outre, que « M. Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont entretenus par téléphone mardi, selon un responsable de la présidence ». La Maison-Blanche a précisé que les États-Unis ne se joignaient pas aux attaques d'Israël contre l'Iran, dans un contexte de spéculation alimentée par le récent renforcement militaire dans la région. Un troisième bâtiment militaire de la marine est entré en Méditerranée orientale pour aider à défendre Israël, et un deuxième porte-avions américain se dirige vers la mer d'Arabie, selon le texte.
« Bien que le Pentagone affirme que ce renforcement militaire est purement défensif, il place les États-Unis sur une base plus solide pour se joindre aux attaques israéliennes contre l'Iran si Trump décide de le faire », souligne le WSJ, estimant qu’ « il pourrait s'agir d'une tactique visant à faire pression sur l'Iran pour qu'il capitule ou fasse des concessions ».