
Samir Kassir, peu avant son assassinat le 2 juin 2005. Photo DR
Vingt ans après l’assassinat du journaliste, sa vision pour le Liban et la région résonne toujours autant.
L'OLJ / Par Julien RICOUR-BRASSEUR, le 02 juin 2025 à 00h00
Samir Kassir, peu avant son assassinat le 2 juin 2005. Photo DR
Hier encore, en 1964, Samir et moi se recontrame, en tablier rose du jardin d'enfant du "grand lycée ". 60 ans et plus après, bien qu'il n'est qu'une légende, Samir est resté l'enfant que j'ai connu o que bien. Jusqu’à son dernier jour. Peut-être bien le jour le plus triste de l'enfant que je reste, fidèle à mon compagnon des dents de lait...
Paix à son âme.
Un jour peut être la vie et la mort de tous ces hommes et femmes courageux qui se sont battus avec leur crayon pour seule arme, feront naître un esprit d’unité et de tolérance chez tous les libanais endoctrinés de force et par la terreur. Ces derniers se rendront à l’évidence que leur patrie n’est pas remplaçable et que la mort n’est pas un but en soi dans la vie qui s’offre à eux, prometteuses de mille bonheurs alors qu’on leur a fait croire que la mort reste un idéal et une fin en soi pour les mener à ce bonheur, et que les sirènes et les vierges n’existent pas dans l’eau delà mais ici bas.
Hier encore, en 1964, Samir et moi se recontrame, en tablier rose du jardin d'enfant du "grand lycée ". 60 ans et plus après, bien qu'il n'est qu'une légende, Samir est resté l'enfant que j'ai connu o que bien. Jusqu’à son dernier jour. Peut-être bien le jour le plus triste de l'enfant que je reste, fidèle à mon compagnon des dents de lait...
01 h 48, le 03 juin 2025