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Société - Commémoration

Samir Kassir, une œuvre inachevée

Vingt ans après l’assassinat du journaliste, sa vision pour le Liban et la région résonne toujours autant.

Samir Kassir, une œuvre inachevée

Samir Kassir, peu avant son assassinat le 2 juin 2005. Photo DR

« Samer Kassar » reste concentré sur la route. Un coup d’œil dans le rétroviseur confirme ses soupçons : une voiture le suit. Nous sommes à l’automne 2001 et ce « Jamil S., ponte des services de renseignements » au Liban, n’en rate pas une. Imaginée à partir du synopsis d’un premier polar retrouvé sur l’iBook de Samir Kassir, cette scène en dit long, autant sur l’époque que sur l’éditorialiste du quotidien an-Nahar. Dans un Liban d’après-guerre sous occupation syrienne, le journaliste libano-syro-franco-palestinien (et vice versa, ou dans le sens que l’on veut) était notoirement filé par les services de renseignements libano-syriens en raison de ses prises de position contre le régime Assad, ses troupes déployées au Liban et ses sbires infiltrés dans les arcanes du pouvoir libanais.Dévoreur de romans policiers,...
« Samer Kassar » reste concentré sur la route. Un coup d’œil dans le rétroviseur confirme ses soupçons : une voiture le suit. Nous sommes à l’automne 2001 et ce « Jamil S., ponte des services de renseignements » au Liban, n’en rate pas une. Imaginée à partir du synopsis d’un premier polar retrouvé sur l’iBook de Samir Kassir, cette scène en dit long, autant sur l’époque que sur l’éditorialiste du quotidien an-Nahar. Dans un Liban d’après-guerre sous occupation syrienne, le journaliste libano-syro-franco-palestinien (et vice versa, ou dans le sens que l’on veut) était notoirement filé par les services de renseignements libano-syriens en raison de ses prises de position contre le régime Assad, ses troupes déployées au Liban et ses sbires infiltrés dans les arcanes du pouvoir...
commentaires (3)

Hier encore, en 1964, Samir et moi se recontrame, en tablier rose du jardin d'enfant du "grand lycée ". 60 ans et plus après, bien qu'il n'est qu'une légende, Samir est resté l'enfant que j'ai connu o que bien. Jusqu’à son dernier jour. Peut-être bien le jour le plus triste de l'enfant que je reste, fidèle à mon compagnon des dents de lait...

Raed Habib

01 h 48, le 03 juin 2025

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Commentaires (3)

  • Hier encore, en 1964, Samir et moi se recontrame, en tablier rose du jardin d'enfant du "grand lycée ". 60 ans et plus après, bien qu'il n'est qu'une légende, Samir est resté l'enfant que j'ai connu o que bien. Jusqu’à son dernier jour. Peut-être bien le jour le plus triste de l'enfant que je reste, fidèle à mon compagnon des dents de lait...

    Raed Habib

    01 h 48, le 03 juin 2025

  • Paix à son âme.

    Tacla sfeir

    17 h 25, le 02 juin 2025

  • Un jour peut être la vie et la mort de tous ces hommes et femmes courageux qui se sont battus avec leur crayon pour seule arme, feront naître un esprit d’unité et de tolérance chez tous les libanais endoctrinés de force et par la terreur. Ces derniers se rendront à l’évidence que leur patrie n’est pas remplaçable et que la mort n’est pas un but en soi dans la vie qui s’offre à eux, prometteuses de mille bonheurs alors qu’on leur a fait croire que la mort reste un idéal et une fin en soi pour les mener à ce bonheur, et que les sirènes et les vierges n’existent pas dans l’eau delà mais ici bas.

    Sissi zayyat

    11 h 37, le 02 juin 2025

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