Isabelle Huppert à Cannes le 19 mai. Photo AFP
À un kilomètre des pavillons colorés, Suzanne et Fatima* reluquent les promeneurs pressés d’un air désabusé. Des serpillères en main, ces femmes de ménage employées de la mairie affichent des sourires de façade, excédées en réalité par des festivités dont elles se savent exclues. « Ce carnaval, c’est pour les bourges », disent-elles d’une voix commune en balayant les cotillons de la veille devant les toilettes publiques qu’elles nettoient une cinquantaine de fois par jour. Petites et frêles, ces quadragénaires devenues amies au fil de doléances partagées dans les bureaux de leurs supérieurs admettent pourtant rêver être « à la place des vedettes traitées comme des princesses parce que ça doit être bien de recevoir de la gratitude au quotidien ».Assises dix heures d’affilée sur le rebord de WC nichées sur la baie, les mères de famille,...
À un kilomètre des pavillons colorés, Suzanne et Fatima* reluquent les promeneurs pressés d’un air désabusé. Des serpillères en main, ces femmes de ménage employées de la mairie affichent des sourires de façade, excédées en réalité par des festivités dont elles se savent exclues. « Ce carnaval, c’est pour les bourges », disent-elles d’une voix commune en balayant les cotillons de la veille devant les toilettes publiques qu’elles nettoient une cinquantaine de fois par jour. Petites et frêles, ces quadragénaires devenues amies au fil de doléances partagées dans les bureaux de leurs supérieurs admettent pourtant rêver être « à la place des vedettes traitées comme des princesses parce que ça doit être bien de recevoir de la gratitude au quotidien ».Assises dix heures d’affilée sur le rebord de WC...
Pas bien compris l’esprit de cet article qui se veut un pamphlet gauchisant contre le monde qui tourne autour du cinéma et de ses acteurs . Parlez-nous plutôt films svp
07 h 23, le 22 mai 2025