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Lifestyle - Mode

À Cannes, le glamour libanais comme une langue maternelle

Chaque printemps, la Croisette devient le théâtre d’un faste inégalé. Le 78e Festival de Cannes fait, comme chaque année, la part belle aux créateurs libanais qui rivalisent de glamour et de raffinement.

À Cannes, le glamour libanais comme une langue maternelle

De gauche à droite, l'actrice Heidi Klum en Élie Saab, l’actrice et mannequin Nychaa en Georges Chakra et l'actrice Yousra en Tony Ward. Photos DR/ Montage L'OLJ

Élie Saab a installé un écrin éphémère dans la suite 228 du prestigieux Carlton. Dans cet espace privé et feutré, réservé aux célébrités et aux médias, le créateur emblématique présentait ses dernières collections haute couture, prêt-à-porter et accessoires. Il dévoilait aussi une capsule inédite de semi-couture, alliance de fluidité, de silhouettes sirènes, de tons pastel poudrés et d’accents de plumes. Un luxe tout en murmure et sophistication méditerranéenne. Ce salon confidentiel proposait aussi un aperçu très attendu de la collection Pre-Fall 2025, devenant aussitôt le rendez-vous incontournable des fidèles de la maison, venus du monde entier pour rêver, une robe à la fois.

Pendant ce temps, sur le tapis rouge, Eva Longoria, actrice, productrice et réalisatrice révélée par la série Desperate Housewives, par ailleurs égérie de L’Oréal Paris, éblouissait dans une somptueuse robe Élie Saab Haute Couture Automne-Hiver 2024–2025 : un fourreau noir profond, rehaussé de broderies d’or et d’un jeu d’épaules architecturales. La silhouette, élancée, est ponctuée d’un drapé au dos, dans un esprit cape, rappelant la noblesse hollywoodienne des années 1940.

La supermodel Heidi Klum, amoureuse de la mode spectaculaire, incarnait une sirène moderne dans une robe entièrement brodée issue de la collection  The 1001 Seasons of Elie Saab, dévoilée à Riyad. Épousant le corps comme une seconde peau nacrée, ornée de broderies évoquant des jardins suspendus, sa robe était une ode à la féminité éclatante.

Muse intemporelle du cinéma américain, icône de beauté et de puissance, première femme afro-américaine à avoir remporté l’Oscar de la meilleure actrice (2002, Monster’s Ball), habillée pour l’occasion par Élie Saab dont elle devient le mannequin fétiche, Halle Berry portait sur le tapis rouge une robe de la collection couture printemps-été 2025 du couturier libanais. Alliant structure et légèreté, cette robe, de teinte ivoire diaphane, affichait un corsage plissé à la main et un jeu de transparence en tulle fin, tandis qu’une traîne vaporeuse accompagnait les pas de l’actrice comme un souffle. Un bijou discret ornait le creux de son dos nu, ultime touche de sensualité maîtrisée.

Yousra, la grande dame du cinéma arabe, rayonnait pour sa part dans une robe Élie Saab champagne, brodée de feuillages dorés. Le tissu, fluide comme l’eau, épouse les mouvements avec grâce. Les manches longues sont incrustées de microcristaux et s’ouvrent sur des poignets ailés. La silhouette évoque une nymphe d’un conte ancien, descendue fouler la Croisette avec noblesse.

L’actrice et chanteuse britannique Hannah Weddghamin , révélée au grand public par son rôle dans Ted Lasso (Apple TV+), et hôtesse d’événements majeurs comme l’Eurovision, s’est présentée quant à elle sur le tapis rouge dans une robe fourreau scintillante Élie Saab à encolure asymétrique et pan flottant

Dans un registre tout aussi dramatique, l’actrice et mannequin thaïlandaise Nychaa a fait sensation en Georges Chakra Couture. Sa robe bustier en velours noir, exagérément arrondie, évoquait les silhouettes de Balmain ou Mugler dans leur âge d’or. Le tout était surmonté d’un manteau en taffetas blanc à manches bouffantes : une sculpture textile qui en imposait sur les marches.

La mannequin et influenceuse Chloe Lecareux a été très remarquée à la projection de Mission Impossible : The Final Reckoning en Zuhair Murad Couture Printemps 2025. Sa robe, entièrement brodée de rouge, de noir et d’argent, jouait sur les découpes sensuelles et la transparence maîtrisée. Une cape noire dramatique parachevait cette silhouette digne d’une héroïne gothique sublimée par la lumière cannoise.

Pour sa deuxième apparition à la cérémonie d’ouverture du 78e festival de Cannes, Yousra a choisi l’audace poétique dans une robe Rami Kadi Couture rouge flamboyant, asymétrique, drapée autour de l’épaule dans un mouvement sculptural. Le tissu, fluide, semblait saisi dans une tempête maîtrisée. Une silhouette à la fois enflammée et noble.

Yousra en Rami Kadi. Photo DR

Enfin, à l’occasion du gala Women In Cinema du Festival international du film de la mer Rouge, qui s'est tenu dans le cadre du Festival de Cannes, l’actrice emblématique est apparue dans une robe Tony Ward, composée de couches de velours spectaculaires, mélangées à une jupe de tulle brodée et à des plumes noires tombant en cascade jusqu'au bas de la robe.

L’actrice égyptienne Amina Khalil captive à son tour dans une création sur-mesure de Rami Kadi, en lurex rose, col halter. La jupe fluide s’achevait en une pluie de plumes pastel, incarnation de la grâce moderne.

Ainsi, sur les pavés dorés de Cannes, les couturiers libanais continuent à tisser leur légende. Leurs robes sont des récits, des gestes d’amour cousus main, mais aussi des passerelles entre le Liban et le monde.

Élie Saab a installé un écrin éphémère dans la suite 228 du prestigieux Carlton. Dans cet espace privé et feutré, réservé aux célébrités et aux médias, le créateur emblématique présentait ses dernières collections haute couture, prêt-à-porter et accessoires. Il dévoilait aussi une capsule inédite de semi-couture, alliance de fluidité, de silhouettes sirènes, de tons pastel poudrés et d’accents de plumes. Un luxe tout en murmure et sophistication méditerranéenne. Ce salon confidentiel proposait aussi un aperçu très attendu de la collection Pre-Fall 2025, devenant aussitôt le rendez-vous incontournable des fidèles de la maison, venus du monde entier pour rêver, une robe à la fois.Pendant ce temps, sur le tapis rouge, Eva Longoria, actrice, productrice et réalisatrice révélée par la série Desperate...
commentaires (4)

On n’a pas d’infrastructure mais on a du gout au Liban.

hrychsted

20 h 29, le 20 mai 2025

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Commentaires (4)

  • On n’a pas d’infrastructure mais on a du gout au Liban.

    hrychsted

    20 h 29, le 20 mai 2025

  • Magnifique ? pour moi Elie Saad est un magicien de la mode ?❤️❤️

    Khoury-Haddad Viviane

    18 h 03, le 19 mai 2025

  • On n a pas du pétrole, mais on a du goût

    Zampano

    08 h 37, le 19 mai 2025

  • Trop beau, féerique !

    Saliba Patricia

    16 h 52, le 18 mai 2025

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