
Des fidèles participant à une procession à Annaya, le 22 janvier 2016, à l'occasion du 23e anniversaire du miracle attribué à saint Charbel, et qui a guéri Nohad Chami, qu’on voit au centre de la photo, d’une paralysie partielle, le 22 janvier 1993. Patrick Baz/Archives AFP
La nouvelle du décès de Nohad Chami, une femme dont la guérison inexpliquée avait été reconnue comme un miracle attribué à saint Charbel par le Vatican au début des années 1990, a été relayée mercredi par de nombreux médias locaux. Selon an-Nahar, elle devrait être inhumée jeudi.
Cette mère pieuse de douze enfants, 7 garçons et 5 filles, avait été hospitalisée dans un état critique le soir du 9 janvier 1993. Les médecins avaient conclu à une hémiplégie. Ils ont recommandé qu’elle soit ramenée à la maison, en l’absence d’un quelconque traitement qui pouvait guérir son cas, estimant cependant qu’une opération chirurgicale pouvait être envisagée plus tard, avec une très faible possibilité d’amélioration de sa mobilité.
Guérison miraculeuse
Le 22 janvier 1993, Nohad Chami est clouée au lit. Elle racontera plus tard à sa famille avoir eu une vision au cours de laquelle saint Charbel et d’autres saints l’ont opérée dans sa chambre. Dans les faits, cette femme hémiplégique, ne pouvant plus ni marcher ni manger seule, est alors sortie de son lit et a rejoint sa famille dans une autre pièce sans le moindre problème. Lui en est resté des stigmates sanglants au niveau du cou, se ravivant chaque 22 du mois jusqu'à la fin de ses jours.
Depuis cette guérison miraculeuse qui a plus tard été reconnue par le Vatican, Nohad Chami a été le centre d’une grande dévotion de la part des fidèles, sans jamais se départir de son humilité profonde et de sa simplicité. Elle participait jusqu’à très récemment, et malgré son grand âge, à des marches organisées les 22 de chaque mois au couvent Saint-Maron de Annaya (caza de Jbeil, dans le Mont-Liban), connu sous le nom de couvent Mar Charbel, où le célèbre saint libanais a passé le plus clair de sa vie de moine ermite au XIXe siècle.
Nohad Chami disparaît peu après la diffusion d’un film au cinéma en mars 2025, retraçant sa vie difficile, traversée d’injustices, de dur labeur, d’amour pour sa famille nombreuse et de dévotion depuis son plus jeune âge.
Que Dieu et St Charbel bénissent et guérissent le Liban et Tout le Monde Chrétien d aujourd’hui, très malades.
08 h 52, le 16 mai 2025