Des membres des forces de sécurité kurdes syriennes Asayish montent la garde dans le camp d'al-Hol géré par les Kurdes, qui accueille des parents de combattants présumés du groupe État islamique (EI) dans le gouvernorat de Hasakeh, dans le nord-est du pays, le 18 avril 2025, alors que les Forces démocratiques syriennes organisent une campagne de sécurité contre les « cellules dormantes » de l'Etat Islamique dans le camp. Photo : Delil Souleiman / AFP
Le groupe État islamique a déclaré lundi avoir tué cinq combattants kurdes lors d'une attaque menée dans l'est de la Syrie, à Deir el-Zor, selon le bureau de presse de l'organisation djihadiste.
Le porte-parole des Forces démocratiques syriennes dirigées par les Kurdes, Farhad Shami, a confirmé auprès de l'agence Reuters que cinq membres des forces de sécurité kurdes syriennes, connues sous l’appellation « Asayish », ont été tués dans l'attaque, qu'il a décrite comme « l'une des plus meurtrières » contre les depuis un certain temps.
Récemment, les Forces démocratiques syriennes, sous commandement kurde, ont organisé une campagne de sécurité contre les « cellules dormantes » de l'Etat Islamique dans le camp d'al-Houl, près de la frontière irakienne.
La ville de Deir el-Zor avait été capturée par le groupe État islamique en 2014, mais l'armée syrienne l'a reprise en 2017.
Le groupe djihadiste a imposé un régime islamiste dur à des millions de personnes en Syrie et en Irak pendant des années.
L'ancien chef de l'État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a déclaré un califat sur un quart des deux États en 2014 avant d'être tué lors d'un raid des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie en 2019, alors que le groupe tente de faire son retour au Moyen-Orient, en Occident et en Asie ces dernières années.
*Cet article est une traduction d'une information de l'agence Reuters parue en anglais.
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