L’habituée des soirées ne sort plus beaucoup. Mais pour l’occasion, il fallait évidemment un chapeau à plumes, un boa jaune fluo et un maquillage au top. « Je vous avais promis un taboulé la dernière fois, mais je suis débordée en ce moment! », lance Lady Madonna en arrivant à notre lieu de rendez-vous. Même si le temps des nuits endiablées à la chaîne est bien révolu, la doyenne des nuits beyrouthines n’a rien perdu de son énergie et de sa perpétuelle extravagance, qu’elle cultive comme un art.Celle qui a démarré sa carrière dès les années 1970 et fait ses premières vocalises au piano de Ziad Rahbani récolte à nouveau les fruits de sa gloire, après un long silence. Une interview par-ci, une soirée à animer en boîte de nuit par-là, un prix à recevoir de temps à autre... L’EMIGALA annuel de Dubaï l’a d’ailleurs invitée pour lui remettre...