Le chef du Parlement irakien Mohammad el-Halboussi, le 28 août 2021, à Bagdad. Ludovic Marin/AFP
La justice irakienne a acquitté l'ancien président du Parlement, Mohammad al-Halboussi, destitué en 2023 après des accusations de « falsification », a annoncé son bureau dimanche. Cet influent homme politique sunnite avait accédé à la présidence du Parlement en 2018, avec le soutien des puissants partis pro-iraniens, et avait été reconduit en 2022 à la suite d'élections anticipées.
En novembre 2023, la Cour suprême fédérale d'Irak l'avait destitué après qu'un député l'a accusé d'avoir falsifié une lettre de démission en antidatant un document pour provoquer son départ. Dimanche, son bureau a indiqué que la justice irakienne l'avait acquitté « des accusations portées contre lui », précisant que « les plaintes avaient été classées » et « l'enquête close ».
À la tête du parti Taqadom, M. Halboussi est connu pour son ascension rapide dans la vie politique irakienne et ses relations étroites avec de nombreux responsables occidentaux et arabes.
Le Parlement irakien, composé de 329 membres, est dominé par une coalition de partis chiites pro-iraniens. Selon le système de partage du pouvoir en vigueur depuis l'invasion américaine de 2003, la fonction de Premier ministre, actuellement occupée par Mohammad Chia al-Soudani, revient traditionnellement à un musulman chiite, celle de président à un Kurde et celle de chef du Parlement à un musulman sunnite.
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