Le tandem avait manqué à la communauté créative libanaise, depuis l’arrêt de Starch, l’incubateur de talents qu’ils avaient fondé ensemble, déterminant la carrière de non moins de 54 artistes dans les domaines de la mode, de l’architecture et du design. Tala Hajjar, qui n’a pas son pareil pour promouvoir « les autres », a du mal à parler d’elle-même alors qu’elle se joint à nouveau à Rabih Kayrouz pour présenter au monde sa nouvelle famille, ses « étrangers familiers ». C’est ainsi qu’elle nomme son groupe de céramiques, sculptures en diverses techniques de terre émaillée, toutes plus drôles et attendrissantes les unes que les autres, et l’émotion qu’elles suscitent est déjà de la beauté. Celle qui dit avoir participé à de nombreux stages de céramique depuis quatre ans, entre Arles et l’Irlande dont elle est amoureuse et dont elle dit...