Le ministre libanais des Affaires étrangères Joe Raggi devrait convoquer dans les prochains jours l’ambassadeur d’Iran au Liban, Mojtaba Amani, à la suite de ses propos controversés concernant le droit exclusif de porter les armes au Liban, a indiqué une source au sein du ministère des Affaires étrangères à L’Orient-Le Jour.

Dans une publication sur le réseau social X, M. Amani a qualifié les appels au désarmement de « conspiration manifeste contre les nations », critiquant vivement la politique américaine au Moyen-Orient et mettant en garde contre « l'érosion des capacités de défense nationale » du Liban. « Tandis que les États-Unis continuent de fournir les armes et missiles les plus récents à l’entité sioniste, ils empêchent d’autres pays d’armer leurs armées ou de les renforcer, tout en faisant pression pour réduire ou détruire leurs arsenaux sous divers prétextes. Une fois désarmés, ces pays deviennent vulnérables aux attaques de l'occupant, comme cela s’est produit en Irak, en Libye et en Syrie », a écrit le diplomate iranien.

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Et le diplomate d'ajouter : « Nous, en République islamique d’Iran, sommes pleinement conscients du danger que représente cette conspiration pour la sécurité des peuples de la région. Nous mettons en garde contre le piège tendu par les ennemis. Le maintien d’une capacité de dissuasion constitue la première ligne de défense de la souveraineté et de l’indépendance, et elle ne doit pas être compromise. »

Le Hezbollah rejette toujours le désarmement

Affaibli par plus d’un an de guerre avec Israël, le Hezbollah continue néanmoins de rejeter officiellement toute idée d'un désarmement « tant que l'armée israélienne restera présente sur le territoire libanais ».

Parallèlement, l'envoyée spéciale américaine pour le Moyen-Orient, Morgan Ortagus, a récemment déclaré que le désarmement du Hezbollah devait intervenir dès que possible ».

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