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Société - Reportage

Les agriculteurs du Liban-Sud face à la politique israélienne de la terre brûlée

Oliviers arrachés, ruches détruites, champs souillés de phosphore blanc… Les paysans ayant perdu leurs récoltes pendant la guerre peinent encore à accéder à leur terre face à la menace persistante.

Les agriculteurs du Liban-Sud face à la politique israélienne de la terre brûlée

Un champ d’oliviers arrachés par l’armée israélienne à Blida, le 16 avril. Photo Matthieu Karam.

Les enfants de Nasser Khalaf grimpent une route escarpée jusqu’à une montagne de gravats aux confins de Khiam, dans l’espoir d’y trouver des bouts de ferraille. Depuis l’escalade de la guerre entre Israël et le Hezbollah en septembre dernier, la famille de ce paysan syrien, implantée depuis plus de vingt ans dans la plaine agricole de Wata el-Khiam, ne parvient plus à vivre de sa terre.Ces ouvriers agricoles originaires de Deir ez-Zor sont revenus après le retrait israélien mi-février dans les champs situés à la lisière de la ligne bleue. Trop tard pour la saison du blé, c’est tout juste s’ils ont planté quelques tomates et pastèques en baal, faute de système d’irrigation. « Avant, ici, on exportait vers tout le Liban », ressasse Nasser Khalaf. Autour, les tentes d’ouvriers agricoles et les demeures détruites rappellent qu’avant que...
Les enfants de Nasser Khalaf grimpent une route escarpée jusqu’à une montagne de gravats aux confins de Khiam, dans l’espoir d’y trouver des bouts de ferraille. Depuis l’escalade de la guerre entre Israël et le Hezbollah en septembre dernier, la famille de ce paysan syrien, implantée depuis plus de vingt ans dans la plaine agricole de Wata el-Khiam, ne parvient plus à vivre de sa terre.Ces ouvriers agricoles originaires de Deir ez-Zor sont revenus après le retrait israélien mi-février dans les champs situés à la lisière de la ligne bleue. Trop tard pour la saison du blé, c’est tout juste s’ils ont planté quelques tomates et pastèques en baal, faute de système d’irrigation. « Avant, ici, on exportait vers tout le Liban », ressasse Nasser Khalaf. Autour, les tentes d’ouvriers agricoles et les demeures...
commentaires (8)

Et les exactions innommables et injustifiées des affectueux occupants étoilés, même dans le cadre d’une guerre, tout détruire qui n’a rien de militaire, y’a t’il des voix pour le dénoncer ?

ABDO-HANNA Nicolas

06 h 50, le 23 avril 2025

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Commentaires (8)

  • Et les exactions innommables et injustifiées des affectueux occupants étoilés, même dans le cadre d’une guerre, tout détruire qui n’a rien de militaire, y’a t’il des voix pour le dénoncer ?

    ABDO-HANNA Nicolas

    06 h 50, le 23 avril 2025

  • Affligeante cette réthorique hargneuse contre la population chiite. A l’heure où on espère un changement d’état d’esprit, ces revanchards devraient se rappeler que TOUTES les communautés ont eu leurs périodes de dérive avec pertes et fracas inutiles. Et se rappeler aussi que si la communauté pestiférée n’avait pas été longtemps méprisée au Liban, elle n’aurait peut-être pas été aussi réceptive aux délires de ceux qui lui ont donné de la dignité.. Bref, on se calme et on tend la main et l’esprit si on est libanais.

    ABDO-HANNA Nicolas

    06 h 44, le 23 avril 2025

  • Affligeante cette réthorique hargneuse contre la population chiite. A l’heure où on espère un changement d’état d’esprit, ces revanchards devraient se rappeler que TOUTES les communautés ont eu leurs périodes de dérive avec pertes et fracas inutiles. Et se rappeler aussi que si la communauté pestiférée n’avait pas été longtemps méprisée au Liban, elle n’aurait peut-être pas été aussi réceptive aux délires de ceux qui lui ont donné de la dignité.. Bref, on se calme et on tend la main et l’esprit si on est libanais.

    ABDO-HANNA Nicolas

    06 h 43, le 23 avril 2025

  • Ces gens ont soutenu le Hezbollah (et certains continuent !!!) et ils se plaignent maintenant d'avoir tout perdu. Dans la vie on ne récolte que ce qu'on sème !

    Ziad CHOUEIRI

    15 h 25, le 22 avril 2025

  • Y a t il un pilote dans l’avion?

    Marie elise Loubic

    13 h 37, le 22 avril 2025

  • Si nous en sommes là aujourd'hui, des gens dans la misère, des efforts sur beaucoup d'années saccagés par la folie d'Israel, c'est surtout grâce à nos barbus qui se croyaient invincibles et qui continuent sans honte à défendre leurs armes. Tant que la communauté chiite dans son ensemble ne se lève pas sans peur pour demander un retour à l'état, je crains que le Liban après cette courte période d'espoir ne retombe dans ces travers, ce qui va nous préparer à d'autres guerres et à d'autres destructions.

    Zeidan

    13 h 17, le 22 avril 2025

  • Il ne fallait pas rester complice du Hezbollah. À force d’être ambigus toutes ces années ,vous avez fini par tout perdre .

    Wow

    13 h 16, le 22 avril 2025

  • APRES LES DECLARATIONS KASSEMIENNES ET SI LE DESARMEMENT DU TANDEM NE COMMENCE PAS LE PLUS TOT, JE CRAINS LE PIRE POUR LES MILICES MAIS AUSSI POUR LE PAYS.

    LA LIBRE EXPRESSION : LE PAYS EST EN DANGER.

    11 h 56, le 22 avril 2025

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