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Moyen-Orient - Nucléaire iranien

Téhéran en position de force face à Washington après les pourparlers de Rome, selon la presse iranienne

La Bourse iranienne a connu une capitalisation « historique », selon l'agence de presse officielle Irna, tandis que la monnaie nationale retrouve des couleurs.

Les Unes de journaux à Téhéran, le 19 avril 2025. Photo AFP / ATTA KENARE

L'Iran, qui a tenu samedi à Rome un deuxième cycle de pourparlers sur le nucléaire avec les États-Unis, apparaît en position de force pour les négociations, estime dimanche la presse iranienne, avant de nouvelles discussions prévues le weekend prochain. Les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont chacun fait part samedi d'avancées et sont convenus de poursuivre les échanges à Oman.

L'Iran assure ne pas avoir d'interactions directes avec les États-Unis et échanger via médiation omanaise. La question de lancer des « négociations directes » va se poser, écrit le quotidien réformateur Ham Mihan, arguant qu'il « n'est ni utile, ni possible, ni logique » de poursuivre cette méthode « durant la phase d'expertise ».

Discussions techniques à Oman

Des discussions techniques entre experts iraniens et américains sont prévues mercredi à Oman, avant de nouveaux pourparlers samedi entre le chef de la diplomatie Abbas Araghchi et l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.

En Iran, les pourparlers font naître l'espoir d'une amélioration de la situation alors que le pays cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie. La Bourse a connu samedi une capitalisation « historique », selon l'agence de presse officielle Irna, tandis que la monnaie nationale retrouve des couleurs. Un dollar s'échangeait dimanche pour environ 830.000 rials, contre plus d'un million début avril avant les pourparlers, selon plusieurs sites iraniens de suivi du taux de change informel.

« Nouvelles opportunités »

« La puissance militaire de l'Iran a forcé l'Amérique à négocier », titre le journal Kayhan, farouche adversaire de tout compromis avec les États-Unis. Le quotidien conservateur, qui s'opposait à toute négociation avec Washington, adopte ces derniers jours un ton plus conciliant. « L'Amérique (...) a besoin de nous et de la crédibilité que lui confèrent les négociations avec l'Iran », écrit le journal, qui qualifie le président américain Donald Trump de « psychopathe indigne de confiance », en raison de son « imprévisibilité ».

Shargh salue pour sa part avec prudence l'avancée des discussions, qui permettent selon le quotidien réformateur de « découvrir progressivement ce que veut l'autre » partie. Les deux pays ont « des lignes rouges » mais de « nouvelles opportunités » se dessinent, relève le journal.

L'Iran insiste pour que les pourparlers se limitent au nucléaire et à la levée des sanctions et considère comme une « ligne rouge » toute discussion qui porterait sur un démantèlement total de son programme nucléaire, sur ses missiles ou encore son soutien à des groupes armés hostiles à Israël, dont le Hezbollah au Liban et les houthis au Yémen.

Pour Donald Trump, la ligne rouge est que l'Iran ne peut pas se doter de la bombe atomique. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles.

L'Iran, qui a tenu samedi à Rome un deuxième cycle de pourparlers sur le nucléaire avec les États-Unis, apparaît en position de force pour les négociations, estime dimanche la presse iranienne, avant de nouvelles discussions prévues le weekend prochain. Les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979, ont chacun fait part samedi d'avancées et sont convenus de poursuivre les échanges à Oman.L'Iran assure ne pas avoir d'interactions directes avec les États-Unis et échanger via médiation omanaise. La question de lancer des « négociations directes » va se poser, écrit le quotidien réformateur Ham Mihan, arguant qu'il « n'est ni utile, ni possible, ni logique » de poursuivre cette méthode « durant la phase d'expertise ».Discussions techniques à OmanDes discussions techniques...
commentaires (2)

Hahaha, les USA doivent trembler. Du coup ils ont quoi les mollahs? 100 000 bombes nucléaires? Le Général Alcazar et ses colonels?

Moi

09 h 32, le 21 avril 2025

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Commentaires (2)

  • Hahaha, les USA doivent trembler. Du coup ils ont quoi les mollahs? 100 000 bombes nucléaires? Le Général Alcazar et ses colonels?

    Moi

    09 h 32, le 21 avril 2025

  • Avec son caractère , on ne sait pas trop comment Trump va réagir si les pourparlers échouent. Il clame qu’il ne veut pas de guerre mais fait étalage de muscles et tape comme un sourd sur les Houtis. Par ailleurs il lâche la bride à son chien de garde Israël qui milite pour des frappes décisives sur l’Iran. Malgré leurs déclarations, les barbus ne sont pas à envier, ils ont pratiquement perdu leur pouvoir de nuisance et se retrouvent seuls devant le grand satan, qui ne craint pas de défier la terre entière avec ses droits de douane. America first dit-il. Il faut le croire cette fois ci.

    Goraieb Nada

    05 h 53, le 21 avril 2025

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