
Le président iranien Masoud Pezeshkian visite l'exposition sur les réalisations nucléaires de l'Iran à Téhéran, Iran, le 9 avril 2025. Photo Présidence iranienne/WANA via REUTERS
La Russie est « prête » à faire « tout son possible » pour aider à trouver une solution diplomatique sur le dossier nucléaire iranien, a assuré mercredi le Kremlin, à quelques jours de nouvelles discussions entre l'Iran et les Etats-Unis. « La Fédération de Russie reste prête à faire tout son possible pour contribuer au règlement de la situation autour du programme nucléaire iranien par des moyens politico-diplomatiques », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'un briefing presse.
« Nous serons prêts à faire tout ce qui dépendra de nous », a-t-il affirmé, en répondant à la question de savoir si Moscou pouvait devenir l'un des garants d'un éventuel accord entre Téhéran et Washington. Cette déclaration intervient alors que le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, se rendra jeudi en visite à Moscou, deux jours avant de nouveaux pourparlers entre Téhéran et Washington sur le nucléaire iranien, prévus samedi à Oman.
« M. Araghchi arrivera demain à Moscou pour des consultations avec des hauts responsables russes », a annoncé sur X l'ambassadeur iranien en Russie, Kazem Jalali, en précisant que « l'avancement des relations bilatérales, la coopération régionale et l'interaction sur la scène internationale figurent au programme de cette visite ».
Abbas Araghchi doit s'entretenir notamment avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, selon la diplomatie russe. Il pourrait également être reçu par le président russe Vladimir Poutine. « Si une telle rencontre a lieu, on vous informera », avait indiqué à la presse lundi Dmitri Peskov.
L'Iran et les Etats-Unis, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont échangé samedi dernier sous la médiation du sultanat d'Oman sur l'épineuse question du nucléaire iranien. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent de longue date l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.
La Russie est l'un des membres d'un accord international sur le nucléaire conclu avec l'Iran en 2015, mais aujourd'hui caduc depuis la décision des Etats-Unis de s'en retirer en 2018. La France, le Royaume-Uni, la Chine et l'Allemagne font également partie de cet accord.
En 2018, Donald Trump avait retiré avec fracas son pays de l'accord et rétabli des sanctions. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, il a appelé l'Iran à négocier un nouveau texte et menacé de bombarder le pays en cas d'échec de la diplomatie.
La Russie est « prête » à faire « tout son possible » pour aider à trouver une solution diplomatique sur le dossier nucléaire iranien, a assuré mercredi le Kremlin, à quelques jours de nouvelles discussions entre l'Iran et les Etats-Unis. « La Fédération de Russie reste prête à faire tout son possible pour contribuer au règlement de la situation autour du programme nucléaire iranien par des moyens politico-diplomatiques », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d'un briefing presse.« Nous serons prêts à faire tout ce qui dépendra de nous », a-t-il affirmé, en répondant à la question de savoir si Moscou pouvait devenir l'un des garants d'un éventuel accord entre Téhéran et Washington. Cette déclaration intervient alors que le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi,...
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