
L'ancien Premier ministre Saad Hariri. Photo ANI
À l’occasion de la cinquantième commémoration du début de la guerre libanaise (1975-1990), qui tombe le 13 avril, l’ancien Premier ministre Saad Hariri a appelé, dans un communiqué publié à cette occasion, à « sortir de la mentalité milicienne pour aller vers l’instauration d’un État incluant tout le monde, à condition de respecter sa Constitution et de s’engager vis-à-vis de ses lois, de ses institutions et de sa souveraineté ».
« La meilleure leçon que l’on peut tirer des maux de la guerre, c’est qu’il faut s’éloigner des intérêts privés et communautaires pour se diriger vers un État juste et capable », a-t-il poursuivi.
Vendredi, le Premier ministre Nawaf Salam a appelé à faire du cinquantième anniversaire de la guerre civile libanaise « un tournant, et pas seulement un moment de commémoration », au cours du vernissage d'une exposition sur ce conflit, organisé vendredi à la Bibliothèque nationale à Beyrouth.
Le 13 avril 1975, un autobus transportant des Palestiniens est mitraillé par des membres des phalanges libanaises, après qu'un milicien chrétien a été tué et un autre blessé devant une église de Aïn el-Remmané, dans la banlieue est de Beyrouth. Les 27 passagers du bus ont été tués. Cet incident est considéré comme le déclencheur de la guerre civile.
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