Frappes de drones israéliens sur un engin de chantier à Aïta el-Chaab, la Finul dément un ordre d'évacuation du village | En direct

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Frontière libano-israélienne

Selon des médias locaux, une force israélienne composée de neuf soldats a franchi la ligne bleue et coupé des arbres. La présence de soldats de l'armée libanaise, en état d'alerte, a forcé les soldats israéliens à se retirer de la frontière. Contacté par L'Orient-Le Jour, le porte-parole de l'armée libanaise a indiqué "ne pas avoir d'informations sûres".

Trump évoque des "progrès" dans les négociations sur les otages à Gaza

Le président américain Donald Trump a déclaré que des "progrès" avaient été réalisés concernant le retour des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza et qu'il traitait "à la fois avec Israël et le Hamas" pour parvenir à un accord, sans donner plus de détails sur ces pourparlers, rapporte Reuters.

Nouveau bilan officiel de 50 887 Palestiniens tués par Israël à Gaza

Dans son dernier bilan officiel, le ministère de la Santé de la bande de Gaza a indiqué qu’au moins 50 887 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’offensive israélienne contre l’enclave le 7 octobre 2023, auxquels s'ajoutent 115 875 blessés.

En plus de ces morts confirmées, le ministère précise que plus de 10 000 personnes sont toujours portées disparus sous les décombres.

Opération de ratissage sur la colline de Hammamès

Une opération de ratissage avec des armes automatiques est en cours depuis le site israélien à Tallet el-Hamames, au sud de Khiam, l’un des cinq points du territoire libanais encore occupés par l’armée israélienne, selon notre correspondant. Le bruit des mitrailleuses est entendu dans les localités voisines.

Le ministère de la Santé de Gaza lance un appel urgent face à la pénurie de médicaments

Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que les stocks de médicaments essentiels dans les hôpitaux et centres médicaux de l’enclave palestinienne ont atteint "des niveaux dangereux et sans précédent", dans un communiqué relayé par Al Jazeera. Cette alerte intervient alors que la bande de Gaza est soumise depuis plus d’un mois à un blocus israélien, qui empêche l’entrée de nourriture, de carburant et de fournitures médicales.

Selon les données officielles, 37 % des médicaments figurant sur la liste des traitements essentiels sont complètement épuisés. La situation est encore plus critique pour les fournitures médicales, dont 59 % sont désormais indisponibles. Les médicaments destinés au traitement du cancer et des maladies du sang manquent également gravement, avec 54 % d’entre eux en rupture totale.

Les services de chirurgie, les unités de soins intensifs et les urgences continuent de fonctionner malgré des stocks extrêmement réduits de médicaments et de matériel vital, ajoute le texte. En parallèle, environ 80 000 patients atteints de diabète et 110 000 souffrant d’hypertension ne peuvent plus recevoir leurs soins nécessaires.

La fermeture des points de passage de Rafah et de Kerem Shalom au sud, et d'Erez au nord, empêche l’acheminement des médicaments et aggrave une crise sanitaire déjà dramatique dans l'enclave, d'où aucun patients ni blessés ne peuvent sortir depuis la reprise de l'offensive israélienne le 18 mars.

Un deuxième tractopelle pris pour cible par un drone israélien à Aïta el-Chaab

Une frappe de drone israélien a visé une deuxième pelleteuse dans le village frontalier de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), une heure après qu’un autre engin de chantier ait été ciblé à deux reprises par des tirs israéliens, rapporte notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah. Aucune victime n’a été rapportée lors de ces deux attaques jusqu’à présent.

L’état-major israélien officialise le renvoi de 1 000 réservistes signataires d’une lettre critiquant la reprise de la guerre de Gaza

Le commandement de l’armée israélienne a annoncé le renvoi de près d’un millier de réservistes de l’armée de l’air signataires de la lettre ouverte appelant à l'arrêt de la guerre à Gaza et au retour des otages, annonce le Haaretz.

Cette missive accuse notamment le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de poursuivre la guerre pour "ses propres intérêts politiques et personnels" et que l'offensive risque de tuer les otages israéliens à Gaza.

Par ailleurs, environ 360 professionnels de santé israéliens ont signé une autre lettre demandant une enquête sur l'assassinat des 15 travailleurs humanitaires palestiniens tués par des soldats israéliens dans la bande de Gaza il y a deux semaines, ainsi que des poursuites judiciaires envers les responsables de ce crime.

Gaza

Au moins 19 Palestiniens ont été tués par Israël à Gaza depuis ce matin.

Les frappes israéliennes menées depuis ce jeudi matin contre la bande de Gaza ont tué au moins 19 Palestiniens, rapportent des sources médicales auprès d’Al Jazeera, dont 11 à Gaza-ville. Une heure plus tôt, l'armée israélienne a également tiré des obus d'artillerie contre la localité de Jabalia, dans le nord de Gaza.

La veille, au moins 45 personnes ont été tuées dans l’enclave, dont 35 dans le bombardement d'un immeuble dans le quartier de Choujaaya, à l'est de Gaza-ville.

Cela fait grimper le bilan humain des attaques de l’armée israéliennes depuis la reprise de son offensive contre Gaza le 18 mars, rompant le cessez-le-feu conclu en janvier avec le Hamas, à au moins 1 523 tués et 3 834 blessés, selon le ministère de la Santé de l’enclave.

Liban-Sud

La rumeur concernant l'ordre d'évacuation d'un quartier de Jebchit au Liban-sud n'a pas été commentée par la Finul, le village ne se trouvant pas dans sa zone d’activité, car situé au nord du Litani.

De son côté, l'armée libanaise a précisé n'avoir pas pour l'instant assez d'informations pour commenter l'affaire.

Liban-Sud

Un drone israélien a attaqué, lors de deux frappes consécutives, un tractopelle dans la localité de Aïta el-Chaab, dans le caza de Bint Jbeil, rapporte notre correspondant au Liban-sud, Mountasser Abdallah. 

Liban-Sud

La Finul dément avoir reçu un appel adressé aux habitants de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) d'évacuer leurs maisons. « Les informations selon lesquelles les soldats de la paix de la Finul auraient informé les forces armées libanaises et demandé aux habitants d'Aïta el-Chaab et d'autres villages du Liban-Sud d'évacuer leurs maisons sont fausses et sans fondement », a déclaré jeudi dans un communiqué le chef du service de presse de la Finul, Andréa Tenenti.

Ce communiqué répond à la rumeur qui a circulé plus tôt dans la journée à Aîta el-Chaab affirmant que des habitants ont reçu un appel à évacuer par l’intermédiaire de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) disant que l’armée israélienne avait l’intention de viser une cible spécifique dans la localité. La rumeur précise que des précautions ont été prises par les habitants et que le village n’a pas été évacué.

Egalement contactée, l’armée libanaise a précisé n’avoir pas pour l’instant assez d’informations pour commenter l'affaire.

Une voiture visée par des tirs israéliens en provenance de Ghajar

Des tirs en provenance de la partie israélienne de Ghajar, village situé à cheval sur la Ligne bleue entre le Liban et Israël, ont visé une voiture civile dans la région voisine de Wazzani, selon les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah. Ces tirs n'ont pas fait de victimes. 

Évacuation d'un quartier de Jebchit au Liban-Sud après des menaces suspectes

Un numéro de téléphone avec l'indicatif d'un pays africain a appelé les résidents d'une maison du quartier de Samouka, à Jebchit, dans le caza de Nabatiyé, les appelant à évacuer les lieux avant que le bâtiment ne soit bombardé. Tout le quartier a été évacué, notamment les écoles qui y sont situées, sans qu'il ne soit immédiatement clair si la menace émanait réellement de l'armée israélienne ou non. Une enquête est en cours pour déterminer si cet avertissement est réel. 

Hier soir, un appel similaire avait été effectué aux habitants d'un bâtiment de Yater, dans le caza de Bint Jbeil, qui avait été frappé peu après par l'aviation israélienne. 

La classe politique française divisée sur la reconnaissance de l'État palestinien

« Enfin ! », « prématuré » : la classe politique française se retrouve divisée sur l'annonce par le président Emmanuel Macron que la France pourrait reconnaître « en juin » un État palestinien.

Le chef de l'État a déclaré hier que cette reconnaissance pourrait avoir lieu à l'occasion d'une conférence qu'elle coprésidera avec l'Arabie saoudite aux Nations-unies à New York et qui doit aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d'Israël par un certain nombre de pays.

➡️ Retrouvez ici toutes les réactions. 

Une reconnaissance de l'État palestinien par la France serait « une récompense pour le terrorisme », fustige Saar

Une reconnaissance de l'État palestinien par la France, qui pourrait intervenir en juin, selon le président Emmanuel Macron, serait « une récompense pour le terrorisme », a estimé le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

« Une 'reconnaissance unilatérale' d'un État palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas », a affirmé M. Saar mercredi soir sur le réseau social X. « Ce genre d'actions n'apportera pas la paix, la sécurité et la stabilité dans notre région, mais l'inverse: elles ne feront que les éloigner davantage ».

Après une lettre de pilotes israéliens critiquant la guerre à Gaza, un haut commandant les menace de renvoi

Un haut commandant de l’armée de l’air israélienne a menacé de renvoyer tout les pilotes signataires d'une lettre ouverte, rédigée par des anciens membres de l'armée de l'air, dans laquelle ces derniers critiquent la guerre à Gaza. Le général de division Tomer Bar a ainsi menacé d'exclure du service tous les réservistes apportant leur soutien à ce texte, selon des médias israéliens. Cette missive accuse le Premier ministre Benjamin Netanyhu de poursuivre la guerre pour « ses propres intérêts politiques et personnels » et que l'offensive risque de tuer les otages israéliens à Gaza.

Selon la chaîne israélienne Channel 12, des centaines de réservistes de l'armée de l'air aurait signé ce texte. Selon le Haaretz, la lettre n'a toutefois pas encore été signée par des soldats en service. 

La CIJ annonce les dates d'une audience publique sur les obligations d'Israël vis-à-vis des activités de l'ONU en Palestine

La Cour internationale de Justice a annoncé hier les dates des audiences publiques qui auront lieu pour émettre un avis consultatifs sur les obligations d'Israël concernant les activités de l'ONU dans les territoires palestiniens. Ces audiences dureront cinq jours, du 28 avril au 2 mai, selon un communiqué publié par la CIJ. 

Quarante-quatre États auront la possibilité de participer aux audiences, dont la Palestine, les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi que quatre organisations internationales : l'ONU, la Ligue arabe, l'Organisation de la coopération islamique et l'Union africaine.

L'avis consultatif a été demandé à la suite de l'adoption d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies le 19 décembre 2024, qui demandait à la Cour de définir les obligations d'Israël envers les Nations unies concernant la fourniture de services et d'assistance humanitaire aux Palestiniens dans les territoires occupés.

Trump juge « tout à fait » possible l'option militaire contre l'Iran

Donald Trump a affirmé hier soir qu'une action militaire contre l'Iran était « tout à fait » possible et qu'il restait « très peu de temps » pour parvenir à un accord sur la question du nucléaire.

« S'il faut recourir à la force, nous recourrons à la force », a déclaré le président américain à des journalistes. « Israël y sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file », a-t-il ajouté à la Maison-Blanche. Cette menace survient à quelques jours de discussions qui doivent se tenir samedi dans le sultanat d'Oman, et auxquelles participeront l'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff ainsi que le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.

Sur le Yémen et Gaza, les Américains et Saoudiens affichent leur entente

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a reçu hier soir son homologue saoudien, les deux responsables affichant selon Washington leur bonne entente sur le Yémen et dans la bande de Gaza.

Marco Rubio a notamment, lors de la réunion, « remercié l'Arabie saoudite pour ses efforts visant à faciliter la paix entre la Russie et l'Ukraine, à accroître la coopération économique et en matière de défense, à éliminer la menace des houthis dans la région et à rétablir la liberté de navigation dans la mer Rouge », a ajouté le communiqué. Les deux responsables ont également discuté des efforts pour libérer les otages retenus par le Hamas à Gaza et « œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu durable dans lequel le Hamas serait complètement désarmé et privé de pouvoir ».

➡️ Plus d'informations ici sur la réunion entre Marco Rubio et Fayçal ben Farhane. 

La Turquie discute avec Israël pour réduire les risques d'escalade en Syrie

La Turquie mène des discussions d'ordre technique avec Israël pour réduire les risques d'escalade en Syrie sans pour autant chercher à normaliser ses relations avec lui, a annoncé le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan hier soir.

La Turquie est un allié de poids de la coalition menée par des islamistes à la tête de la Syrie, qui a renversé le président Bachar el-Assad en décembre après près de 14 années de guerre civile. La nouvelle influence d'Ankara en Syrie inquiète Israël qui y a mené une série de frappes et d'incursions pour éloigner les forces syriennes de sa frontière nord. La semaine dernière, l'ONU a accusé Israël de vouloir « déstabiliser » la Syrie après des frappes meurtrières. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait exigé fin février « la démilitarisation totale du sud de la Syrie » et affirmé qu'il ne tolérerait pas que les forces du nouveau pouvoir se déploient au sud de Damas. La Turquie compte quant à elle plusieurs milliers de soldats déployés sur le territoire syrien.

➡️ Plus de détails ici. 

100 cibles frappées par les États-Unis au Yémen depuis mi-mars

Les zones contrôlées par les houthis sont la cible d'attaques quasi quotidiennes depuis le lancement, le 15 mars par Washington, d'une campagne de bombardements contre les rebelles, pour les contraindre à cesser de menacer les navires empruntant des routes maritimes cruciales pour le commerce international. Selon un responsable du renseignement américain, Washington a frappé plus de 100 cibles dans les régions du Yémen contrôlées par les houthis depuis le lancement de cette campagne. « Les Etats-Unis ont frappé plus de 100 cibles dans les régions du Yémen contrôlées par les houthis » depuis cette date, a déclaré un responsable militaire américain ayant requis l'anonymat. « Nous avons détruit des centres de contrôle et de commandement, des fabriques d'armes et des sites de stockage d'armes de pointe », a-t-il précisé.

➡️ Retrouvez plus d'informations ici sur les frappes américaines sur les houthis. 

Trois morts dans de nouvelles frappes américaines sur Sanaa

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont fait état de trois morts dans des frappes attribuées aux États-Unis, menées dans la nuit de mercredi à jeudi sur la capitale Sanaa. « Trois citoyens ont été tués dans l'agression américaine sur le quartier Sabine de la capitale », a affirmé l'agence de presse des rebelles, Saba, en citant le ministère de la Santé de l'administration houthie.

L'agence avait fait état plus tôt d'une série de frappes visant Sanaa, aux mains des houthis depuis 2014, et ses environs. L'île de Kamarane, en mer Rouge, a également été visée, d'après la même source.

Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct de la situation au Moyen-Orient, en particulier au Liban, dont le Sud reste bombardé quotidiennement par l'armée israélienne. Nous couvrirons également la situation au Yémen, à Gaza, où Israël intensifie son offensive aérienne et terrestre, ainsi qu’en Israël, en Cisjordanie occupée, et en Syrie.