Entre Erdogan et Imamoglu, un bras de fer sans fin
Rival du reis turc, le très populaire maire d’Istanbul a été arrêté alors qu’il devait être nommé candidat de son parti pour la présidentielle de 2028. Un scrutin auquel le président n’a pourtant plus le droit de concourir.
Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, en mars 2019, après avoir été privé de sa courte victoire sur le candidat du parti au pouvoir, Recep Tayyip Erdogan ayant refusé de reconnaître le résultat. Photo AFP
Il ajuste tranquillement sa cravate, se recoiffe, avant d’affronter la tempête qui l’attend. Ce mercredi 19 mars, des centaines de policiers entourent la maison d’Ekrem Imamoglu à Istanbul. Se filmant avec son téléphone, l’édile de 53 ans harangue ses partisans : « Nous sommes confrontés à une grave oppression. Mais sachez que je n’abandonnerai pas. » Cette fois, le maire d’Istanbul fait l’objet de deux procédures pour « corruption » et « soutien à une organisation terroriste » pour son aide présumée au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, encore classé terroriste par la Turquie. Une centaine de ses collaborateurs, des élus et des membres du Parti républicain du peuple (CHP), première formation d’opposition du pays, ont également été interpellés. L’homme devait en être officiellement nommé candidat à la présidentielle de 2028 ce...
Il ajuste tranquillement sa cravate, se recoiffe, avant d’affronter la tempête qui l’attend. Ce mercredi 19 mars, des centaines de policiers entourent la maison d’Ekrem Imamoglu à Istanbul. Se filmant avec son téléphone, l’édile de 53 ans harangue ses partisans : « Nous sommes confrontés à une grave oppression. Mais sachez que je n’abandonnerai pas. » Cette fois, le maire d’Istanbul fait l’objet de deux procédures pour « corruption » et « soutien à une organisation terroriste » pour son aide présumée au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, encore classé terroriste par la Turquie. Une centaine de ses collaborateurs, des élus et des membres du Parti républicain du peuple (CHP), première formation d’opposition du pays, ont également été interpellés. L’homme devait en être officiellement...
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