
Les responsables des diverses associations en compagnie de Ziad Taan (au deuxième rang, deuxième à partir de la gauche). Photo DR
Un protocole d’accord stratégique a été signé entre l’association « Stouh Beyrouth » du Liban, « Les toits de Beyrouth » de France, et « Maisons des femmes-ReStart », dans le cadre du projet « Femmes du soleil » lancé par Stouh Beyrouth dans la région de Dhour Choueir.
L’événement s’est tenu en présence de membres de la diaspora libanaise, ainsi que d’ambassadeurs arabes et étrangers, en plus de donateurs et de représentants de la société civile à l’ambassade du Liban en France.
Le projet Femmes du soleil vise à autonomiser les femmes, en particulier les mères célibataires et celles en situation de précarité, en leur offrant un soutien économique, psychosocial et moral.
Le protocole d’accord repose sur le principe de complémentarité entre les trois parties. Stouh Beyrouth mettra en œuvre le projet au Liban en apportant un soutien psychologique, social et économique ainsi qu’une formation professionnelle aux bénéficiaires. De son côté, Les Toits de Beyrouth assurera le rôle de mobilisation et de sensibilisation en France, en rassemblant le soutien de la communauté libanaise et des amis internationaux tout en garantissant le financement nécessaire. Quant à « Maisons des femmes-ReStart », elle apportera son expertise spécialisée dans l’accompagnement des femmes et des jeunes filles en situation de vulnérabilité, en favorisant l’échange de connaissances et la coopération entre les parties libanaise et française, et en soutenant l’organisation d’événements de sensibilisation et de campagnes de collecte de fonds pour assurer la pérennité du projet.
Au cours de la signature du protocole, le chargé d’affaires de l’ambassade du Liban en France, Ziad Taan, a salué cette initiative et exprimé son soutien total au projet.
Quant à Dalia Dagher, fondatrice et présidente de Stouh Beyrouth, elle a souligné l’importance du rôle que jouera ce centre innovant, qui comprendra deux sections : la première permettra d’accueillir 30 femmes et jeunes filles par an pour des formations, et la deuxième offrira des services de formation et de développement à un public plus large, accueillant chaque mois entre 120 et 150 personnes des plus vulnérables.
Ce projet est conçu pour être durable et s’étalera sur une période de 14 ans.
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