Trump annonce des frappes « décisives » contre les houthis, des sources évoquent une opération qui pourrait prendre plusieurs jours | En direct

Nous clôturons cette couverture en direct. 

À demain !

Yémen 

Les rebelles houthis au Yémen ont averti qu'ils répondraient aux frappes américaines sur la capitale Sanaa.

"Cette agression ne restera pas sans réponse, et nos forces armées sont prêtes à répondre à l'escalade par l'escalade", a déclaré le bureau politique des rebelles dans un communiqué diffusé sur la télévision Al-Massirah. 

Yémen 

Les frappes sur Sanaa ne sont pas un événement isolé, mais le début d'une série de frappes américaines "implacables" contre les houthis, qui devraient durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines, rapporte à Axios un responsable américain.

Donald Trump avait ordonné au Pentagone de commencer à préparer des plans militaires contre les houthis après sa décision de les reclassifier comme une organisation terroriste, quelques semaines après son entrée en fonction, poursuit le responsable américain.

Ces derniers jours, les préparatifs se sont accélérés lorsque la principale question est devenue celle du meilleur moment opérationnel pour les frappes. Le président américain a alors approuvé le plan d'attaque vendredi et a donné l'ordre final de l'exécuter samedi, toujours selon le responsable américain, cité par Axios. L'administration Trump avait informé un petit nombre d'alliés clés à l’avance, tandis que d'autres alliés concernés et des membres influents du Congrès ont été informés après le début des frappes, rapporte enfin Axios.

Yémen

Les frappes américaines sur Sanaa ont fait au moins neuf morts civils et neuf blessés, rapporte le ministère de la santé contrôlé par les houthis, cité par Reuters.

Yémen

 "Votre temps est écoulé, et vos attaques doivent cesser dès aujourd’hui", a écrit Donald Trump sur sur son réseau Truth Social, en s’adressant aux houthis. "Si elles ne cessent pas, l’enfer s’abattra sur vous comme jamais vous ne l’avez vu auparavant. », poursuit-il.

S’adressant ensuite à l’Iran, Donald Trump a déclaré : "Le soutien aux terroristes houthis doit cesser immédiatement ! Ne menacez PAS le peuple américain, son Président, qui a reçu l’un des plus grands mandats de l’histoire présidentielle, ni les voies de navigation mondiales. Si vous le faites, MÉFIEZ-VOUS, car l’Amérique vous tiendra pleinement responsables, et nous ne serons pas tendres !"

Yémen

L'armée américaine mene des frappes "de grande ampleur" contre des "dizaines" de sites liés au rebelles yéménites houthis, selon deux sources américaines haut-placées et des médias locaux, dont la chaine al-Massirah qui fait étatde frappes sur Sanaa. Ces sources ont évoqué une nouvelle offensive contre les houthis, qui pourraient prendre plusieurs jours. 

Ces raids aériens, menés contre des radars et des systèmes de défense anti-aérienne et liés au lancement de drones, surviennent alors que les houthis avaient menacé de reprendre leurs attaques contre les navires israéliens passant en mer Rouge si Israël ne rouvrait pas les frontières de Gaza devant l'aide humanitaire.

Le commandement central de l'armée américaine (Centcom) n'a pas encore commenté ces frappes.

Syrie

L'explosion survenue à Lattaquié, sur le littoral syrien, est un "accident provoqué par un ferrailleur qui démontait chez lui une roquette non explosée", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Syrie

L'aéroport international d'Alep, deuxième ville de Syrie, sera rouvert mardi après sa fermeture lors de l'offensive qui a renversé Bachar el-Assad en décembre, a annoncé l'agence officielle Sana. "L’autorité de l'aviation civile a annoncé la reprise des opérations à l'aéroport international d'Alep (nord) à partir du mardi 18 mars", a rapporté Sana samedi. "L'aéroport est prêt à recevoir des vols, après l'achèvement de tous les préparatifs techniques et administratifs", selon la même source. Il sera ouvert aux vols intérieurs et internationaux.

États-Unis

Des manifestations sont prévues à travers les États-Unis ce week-end après que Mahmoud Khalil, un étudiant et activiste de l'université de Columbia, a été arrêté par les services de l'immigration, dans le cadre de la répression menée par l'administration Trump contre les manifestations étudiantes pro-palestiniennes qui ont déferlé sur les campus l'été dernier.

Selon un reportage de NBC, des manifestations appelant à sa libération auront lieu dans des grandes villes comme New York, Boston, Phoenix, Charlotte, Oklahoma City, Miami et Indianapolis aujourd'hui et demain.

Hier, les agents de l'immigration américaine ont également arrêté un deuxième étudiant. Dans un communiqué de presse publié vendredi, le département de la sécurité intérieure a accusé Leqaa Kordia, une étudiante palestinienne de Columbia, d'avoir dépassé la durée de validité de son visa d'étudiant F-1

⚡Syrie

Au moins trois personnes ont été tuées dans une explosion à Lattaquié, bastion du président déchu Bachar el-Assad, sur le littoral syrien, selon le média d'État Sana.

Gaza

Selon le Centre de protection des journalistes palestiniens, trois journalistes ont été tués dans les frappes israéliennes sur Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, qui a fait neuf morts selon la Défense civile de l'enclave. Ces journalistes "faisaient partie d'une équipe qui documentaient" des opérations humanitaires dans le nord de Gaza. 

Gaza

Le ministère de la santé de Gaza a publié son dernier rapport sur le nombre de personnes tuées et blessées dans l'offensive israélienne sur le territoire depuis le 7 octobre 2023.

Dans un communiqué, le ministère a annoncé qu'au cours des dernières 48 heures, 19 personnes ont été tuées et 26 blessés sont arrivés dans les hôpitaux pour y être soignés. Cela porte le nombre confirmé de personnes tuées dans les attaques israéliennes depuis le 7 octobre à au moins 48 543, avec 111 981 autres personnes blessées. Des milliers d'autres victimes seraient encore ensevelies sous les décombres. Compte tenu de ces éléments, le bureau des médias du gouvernement à Gaza a estimé le nombre de morts à plus de 61 000.

Liban-Sud

L'armée israélienne a confirmé, dans un message posté sur X par son porte-parole arabophone Avichay Adraee, avoir mené une frappe au Liban-Sud contre un "saboteur du Hezbollah". Ce dernier effectuait des "activités terroristes" dans "la région de Kfar Kila", village frontalier situé à environ cinq kilomètres de Bourj el-Mlouk.

Gaza

Le Hamas a condamné l'attaque israélienne sur Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, dénonçant un "massacre horrible", dans la foulée des "crimes de guerre israéliens", et une "escalade dangereuse". 

"Cette escalade criminelle, accompagnée de meurtres délibérés et de bombardements barbares dans toute la bande de Gaza, réaffirme l'intention de l'occupation (israélienne, ndlr) de saper l'accord de cessez-le-feu et de saboter délibérément toute possibilité d'achever la mise en œuvre de l'accord et d'échanger des prisonniers, au mépris flagrant des médiateurs et de la communauté internationale", a écrit le Hamas dans un communiqué.

Le groupe palestinien a dans ce cadre appelé les médiateurs à faire pression sur Benjamin Netanyahu.

Gaza

La Défense civile de Gaza a annoncé la mort de neuf personnes parmi lesquelles plusieurs journalistes, dans des frappes de l'armée israéliennes à Beit Lahia, dans le nord du territoire palestinien.

"Neuf morts ont été amenés (à l'hôpital), parmi lesquelles plusieurs journalistes et des employés de l'organisation caritative Al-Khair, dans une frappe de drone à Beit Lahia, alors que l'artillerie (israélienne) bombardait dans le même zone", a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal. L'armée israélienne a confirmé deux frappes contre "deux terroristes opérant un drone" dans cette ville, puis contre un véhicule transportant "d'autres terroristes venus récupérer" le drone.

Liban-Sud

Le ministère libanais de la Santé a annoncé que la frappe israélienne sur une voiture à Bourj el-Mlouk, dans le caza de Marjeyoun, a fait un mort. Notre correspondant rapportait précédemment, sur base de témoins sur les lieux, que ce tir de drone avait fait deux morts, les deux passagers de la voiture.

Liban-Sud

La frappe menée au moyen d'un drone de l'armée israélienne sur une voiture a Bourj el-Mlouk (Marjeyoun) a fait deux morts, selon les sources de notre correspondant Mountasser Abdallah. Le raid a tué les deux passagers de la voiture, l'un ayant été propulsé hors du véhicule par le souffle de l'explosion et l'autre ayant brûlé vif, rapportent des témoins.

Gaza

La municipalité de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé que l'approvisionnement en carburant de ses infrastructures hydrauliques avait été interrompu en raison du blocus israélien, qui dure maintenant depuis deux semaines, rapporte le Middle East Eye.

« Nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire incontrôlable en raison de l'arrêt des puits d'eau dans la ville », a indiqué la municipalité.

Hier, les ministres des affaires étrangères des pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) avaient demandé à Israël de lever son interdiction d'entrée à Gaza et de reprendre l'aide humanitaire « sans entrave ».

Gaza

Des familles d'otages israéliens aux mains du Hamas ont déclaré qu'elles ne permettraient pas à Benjamin Netanyahu de « faire échouer l'accord avec le Hamas ou de transformer les tunnels de Gaza en tombes » pour leurs proches. Dans un communiqué, elles ont appelé à manifester devant le ministère israélien de la défense à Tel-Aviv.

« Là où Netanyahu menace de lancer une nouvelle guerre, de violer les accords et de sacrifier les otages, nous continuerons à envoyer un message clair ce soir : nous ne vous permettrons pas de transformer les tunnels de Gaza en tombes pour nos enfants », ont écrit les proches d'otages. Ils ont insisté sur la « demande du retour des otages en une seule fois ».

Gaza

Plusieurs personnes ont été tuées par l'armée israélienne lors d'une frappe aérienne sur Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, tôt ce matin. Selon le Times of Israel, citant des médias palestiniens, cinq personnes ont été tuées dans ce tir, tandis qu'al-Jazeera fait état de trois morts, dont un journaliste, et des blessés dans une frappe de drone au niveau du carrefour Attar.

L'armée israélienne n'a pas encore commenté l'attaque, bien qu'elle ait publié plus tôt un communiqué disant qu'elle avait tiré sur trois Palestiniens dans le corridor de Netzarim qui, selon elle, « posaient des explosifs ».

Cette frappe a eu lieu alors que l'accord de cessez-le-feu à Gaza a été signé il y a bientôt deux mois.

⚡Liban-Sud

Un drone israélien a mené une frappe sur une camionnette, devant l'église de Bourj el-Mlouk, dans le caza de Marjeyoun, selon notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. Selon des témoins, la voiture a pris feu et le raid a fait des victimes, dont le nombre et l'état n'étaient pas immédiatement connus. 

Trêve à Gaza

"La balle est dans le camp d'Israël", a affirmé le Hamas, après son offre de libérer un otage israélo-américain et de rendre les corps de quatre autres, dans le cadre des négociations sur la poursuite de la trêve à Gaza, une proposition dénoncée par Israël et les Etats-Unis.

"Nous voulons solidifier l'accord de cessez-le-feu et obliger (Israël) à en appliquer les termes", a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement palestinien, Abdul Latif al-Qanou, accusant Israël de "retarder" sa mise en oeuvre.

Liban

Selon le quotidien al-Akhbar, proche du Hezbollah, le président palestinien Mahmoud Abbas est attendu la semaine prochaine à Beyrouth. 

Gaza

Les attaques israéliennes sur Gaza depuis le début du cessez-le-feu en janvier ont tué au moins 98 Palestiniens. Lors de la dernière attaque, quatre Palestiniens ont été tués lors de frappes aériennes dans la ville de Gaza.

Gaza

Le Hamas a condamné la décision conjointe de l'Europe et des États-Unis de bloquer la chaîne satellitaire Al-Aqsa TV, la qualifiant de "tentative de bloquer le narratif palestinien".

"Cette décision injuste vise directement les médias palestiniens libres qui transmettent les souffrances de notre peuple et les crimes de l'occupation", a regretté le groupe dans un communiqué. "Nous considérons cette mesure comme une violation flagrante de la liberté des médias et du droit légitime de notre peuple à faire entendre sa voix au monde entier".

Trêve à Gaza

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a assuré qu'Israël avait accepté la proposition américaine mais que le Hamas l'avait refusée en ayant recours "à la manipulation et à la guerre psychologique".

M. Netanyahu doit réunir ce soir des ministres "pour recevoir un rapport détaillé de l'équipe des négociateurs et décider des prochaines étapes en vue de la libération des otages", selon son bureau.

Trêve à Gaza

D'après une source proche du Hamas, en échange des otages israélo-américains, un grand nombre de prisonniers palestiniens devraient être libérés.

Les négociations indirectes ont eu lieu cette semaine à Doha en présence de Steve Witkoff, émissaire du président américain Donald Trump. M. Witkoff a présenté mercredi une proposition prévoyant une extension de la trêve pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu'à la mi-avril, contre la libération d'une partie des otages, dont les israélo-américains. Cette proposition devait être "mise en oeuvre rapidement" et Edan Alexander devait "libéré immédiatement", a affirmé M. Witkoff un communiqué. "Malheureusement, le Hamas a réagi en se déclarant publiquement flexible tout en émettant en privé des exigences totalement irréalisables sans cessez-le-feu permanent."

Trêve à Gaza

Un accord de trêve est en vigueur à Gaza depuis le 19 janvier. Il a été arraché par les médiateurs -Egypte, Qatar, Etats-Unis, après quinze mois d'une guerre dévastatrice provoquée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Israël, soutenu par l'allié américain, et le Hamas sont en désaccord sur les modalités de la poursuite du fragile cessez-le-feu.

Dans un communiqué, le Hamas a dit avoir "répondu positivement" à une "proposition des médiateurs" et signifié "son accord à la libération du soldat israélien Edan Alexander, en plus (de la restitution) des corps de quatre autres" otages israélo-américains, enlevés lors de l'attaque du 7-Octobre. Selon une source palestinienne proche des négociations, une nouvelle période de trêve de 50 jours débutera le jour où ces otages seraient rendus, pendant laquelle des négociations auront lieu sur un cessez-le-feu permanent et la libération du reste des captifs.

Trêve à Gaza

Le Hamas s'est dit hier prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres dans le cadre des négociations sur la poursuite de la trêve à Gaza, une proposition dénoncée par Israël comme une "manipulation".

La Maison Blanche a elle accusé le Hamas de vouloir, avec cette proposition, gagner du temps, affirmant que le mouvement palestinien faisait un "très mauvais pari en pensant que le temps joue en sa faveur".

Syrie

L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a déclaré hier vendredi : "Cela fait quatorze ans que les Syriens sont descendus dans la rue pour manifester pacifiquement, réclamant la dignité, la liberté et un avenir meilleur".

Il a ajouté dans un communiqué que malgré la guerre civile brutale, "la résilience des Syriens et leur quête de justice, de dignité et de paix perdurent. Et ils méritent maintenant une transition qui en soit digne".

Syrie

La commémoration du 14e anniversaire du début de la révolution syrienne intervient également une dizaine de jours après des massacres sur le littoral syrien, fief de la minorité alaouite dont est issu Assad. 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les forces de sécurité et les groupes alliés ont tué au moins 1 500 civils, principalement des alaouites, lors de ces violences qui ont éclaté le 6 mars.

Syrie

Le conflit syrien a commencé par des manifestations pacifiques le 15 mars 2011, au cours desquelles des milliers de personnes ont protesté contre le gouvernement Assad, avant de dégénérer en guerre civile après la violente répression des manifestations par ce dernier.

La commémoration de cette année est la première depuis qu'Assad a été renversé le 8 décembre par des rebelles islamistes. Ahmad el-Chareh, qui dirigeait le groupe islamiste Hay'at Tahrir el-Cham à l'origine de l'offensive, a depuis été nommé président par intérim. Jeudi, M. Chareh a signé une déclaration constitutionnelle prévoyant une période de transition de cinq ans avant la mise en place d'une constitution permanente. Les analystes ont critiqué cette déclaration, estimant qu'elle accordait trop de pouvoirs au président et qu'elle ne fournissait pas suffisamment de garanties.

Syrie

Qader el-Sayed, 35 ans, a déclaré à l'AFP : « Nous avions l'habitude de manifester à Idleb le jour de l'anniversaire de la révolution, mais aujourd'hui nous allons célébrer la victoire au cœur de Damas ». « C'est un rêve qui devient réalité », a-t-il ajouté.

Syrie 

Les Syriens se préparent à commémorer aujourd'hui le 14e anniversaire de leur soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad lors de manifestations à Damas et dans d'autres villes, pour la première fois depuis la chute du régime.

Une manifestation aura lieu sur la place des Omeyyades, dans la capitale, pour la première fois après des années de répression sous Assad, au cours desquelles la place était l'apanage des partisans du président déchu. Des activistes ont également appelé la population à se rassembler à Homs, Idleb et Hama lors de manifestations affichant le slogan « La Syrie est victorieuse ».

Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, notamment en Syrie, où les habitants doivent célébrer aujourd'hui le 14e anniversaire du soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad, tombé le 8 décembre 2024. 

Nous suivrons également les développements à Gaza, où la trêve reste fragile et les échanges d'accusations se poursuivent entre le Hamas et Israël, ainsi qu'au Liban, où l'armée israélienne continue d'occuper au moins cinq positions dans le Sud.