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Il y en a pour tous les goûts dans cette sélection d'événements culturels qui ont lieu au Liban ces jours-ci. Mais si vous en voulez plus, nous vous invitons à explorer le calendrier de « L’Agenda culturel ».
Du théâtre à la carte, à inscrire sur la liste de vos envies

Vous aimez le théâtre d’auteur ? Vous serez servi avec 24 heures, un seul en scène adapté du célèbre roman Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig. Interprétée avec succès sur les planches parisiennes par la Franco-Libanaise Joanna Khalaf, voilà la pièce et sa comédienne qui débarquent à Beyrouth pour une série de représentations au théâtre Monnot, où elle est jouée en français les mercredis et jeudis et en arabe les vendredis, samedis et dimanches, Joanna Khalaf l’ayant elle-même traduite pour ses compatriotes non francophones.
Sinon, si vous préférez les spectacles en chanson, si les tubes des années quatre-vingt vous font frétiller de plaisir, alors réservez dès à présent vos places pour Paradisco de Samer Hanna, qui vous promet, à partir du 13 mars, une envolée dans l’univers du disco et des boules à facettes. Toujours au Monnot.
Spectacles : « 24 heures », à 19h30. « Paradisco », à 20h30.
Lieu : théâtre Le Monnot, Achrafieh, rue de l’Université Saint-Joseph.
Infos : billets en vente au guichet du théâtre, à la Librairie Antoine ou via antoineticketing.com. Réservations au : 70/626200.
Sous les blocs de parpaing, la lune noire… d’Anachar

C’est une exposition à la Saleh Barakat Gallery à ne pas rater. Et pour cause Anachar Basbous, sculpteur au geste de poète, y dévoile sa nouvelle série d’œuvres réunies sous l’intitulé « Fragments of the Black Moon ». Passant de l’acier Corten lisse qu’il a privilégié jusque-là à l’expérimentation d’une matière brute, le parpaing, dont on n’aurait jamais soupçonné son utilisation chez cet artiste connu pour son raffinement esthétique, ce travail marque semble-t-il un virage dans sa pratique sculpturale.
Inspirées des phases de guerre et destruction qu’a connues le Liban ces dernières années, les grandes sculptures au sol et les toutes aussi grandes fresques murales sont entièrement réalisées en blocs de parpaing alvéolés. Une matière resculptée, limée, brisée et reconstituée, parfois aussi traitée au noir carbonisé, dans une tentative d’en explorer les limites… Et dont le résultat offre à voir des paysages lunaires évocateurs de cycles entrelacés de destruction et de renaissance. Des œuvres puissantes, fascinantes par cette sombre poésie qu’elles dégagent.
Exposition : « Fragments of the Black Moon », entrée libre.
Date : jusqu’au 2 avril.
Lieu : à la Saleh Barakat Gallery, rue Justinien, secteur Clemenceau, Beyrouth.
Vous connaissiez la samba ? Découvrez la Capoeira…

Envie de mouvement et de musique ? Envie d’expérimenter une approche holistique du bien-être, alliant activité physique, culture et socialisation ? Laissez-vous tenter par des sessions d’initiation à la Capoeira, proposées par Filhos de Bimba Escola de Capoeira (FBEC) à l’IGR Instituto Guimarães Rosa Beirut. Parrainée par l’ambassade du Brésil au Liban, cette école est dédiée à l’enseignement de cet art martial afro-brésilien qui combine danse, acrobaties, musique et jeux de rythme. L’occasion de s’offrir une parenthèse dépaysante – et pourquoi pas amincissante ! – sans quitter Beyrouth. Et d’élargir ses horizons en découvrant l’historique aussi de ces mouvements fluides et créatifs, pratiqués à l’origine par les esclaves venus d’Afrique pour préserver leur culture et leur identité. Sauvegarde réussie, puisque cet art est aujourd’hui inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité !
Dates : les 7 et 14 mars de 18h à 20h pour adultes et le 21 mars pour enfants à partir de 9 ans.
Lieu : IGR Instituto Guimarães Rosa Beirut.
Infos : activité payante. Les tarifs des sessions pour adultes sont de 50 et 40 dollars, et celui de l’unique session pour les enfants est à 20 dollars.