
Un itinéraire littéraire à travers les médiathèques du Liban
Du 10 mars au 30 avril, les médiathèques des antennes de l’Institut français – à Tripoli, Jounieh, Saïda, Zahlé et Deir el-Qamar – seront en effervescence. Elles accueilleront une série de rencontres avec des auteurs libanais, mêlant débats et signatures. Le public aura l’occasion d’échanger avec Carmen Boustani, Dima de Clerck, Chloé Domat, Ralph Doumit, Christel Fahd, Kamal Hakim, Saria Hanna, Elie Hayek, Laure Ibrahim, Sophie Guignon, Charif Majdalani, Herminée Nurpetlian, Zeina Saleh, Bruno Tabbal et Caroline Torbey, parmi bien d’autres. L’occasion de découvrir la diversité des voix littéraires libanaises, tous genres confondus, et de renforcer le dialogue entre écrivains et lecteurs dans les quatre coins du pays. Le programme précis sera dévoilé progressivement sur le site et les réseaux sociaux de l’Institut français.
L’exposition Mais fichez-nous la paix. L’amour, l’humour, la guerre, la paix
L’illustrateur français Serge Bloch et le comédien libanais Chaker Bou Abdalla se rejoignent sur un terrain d’entente évident : l’humour. De leur complicité, est née l’exposition Mais fichez-nous la paix. L’amour, l’humour, la guerre, la paix, organisée par l’IF en collaboration avec le 104 à Paris. À travers des dessins, des textes, des photographies, des vidéos et des installations interactives, elle explore, avec malice et profondeur, des thématiques aussi universelles que la guerre et la paix, la vie et la mort, l’amour et le Liban, et toujours avec ce sourire qui allège le poids des réalités.
« Ce que je peux essayer, c’est d’apporter un peu d’humour pour que le visiteur entre dans les histoires qu’on lui raconte et qu’il puisse réfléchir et se faire son opinion, loin des endoctrinements et de la propagande », confiait Serge Bloch dans un entretien accordé à L’Orient littéraire en novembre dernier. Pour Chaker Bou Abdalla, l’humour, s’il ne peut tout changer, reste nécessaire : « C’est comme une tâche de couleur sur un grand mur fade. Ça ne va sûrement pas changer le monde, mais si ça peut sensibiliser une seule personne, c’est déjà bien. » (propos recueillis par Ralph Doumit)
Pensée dès 2024, cette exposition devait initialement voir le jour en octobre dernier avant d’être reportée. Elle sera enfin dévoilée le 28 mars 2025, à 18h, à la Galerie de l’Institut français de Beyrouth, et se tiendra jusqu’au 29 juin, ouverte du lundi au vendredi de 10h à 17h.
Le Quart d’heure de lecture national
Le 11 mars à 11h15, le Liban s’arrêtera pour lire. Que l’on soit lecteur assidu, occasionnel ou même réfractaire, cette pause littéraire invite chacun, où qu’il soit, à suspendre son activité pendant 15 minutes pour ouvrir un livre et plonger dans la lecture.
Dans les écoles, les universités, les entreprises, les cafés ou à la maison, cette initiative lancée par le CNL (Centre National du Livre en France) vise à rappeler que la lecture est une pratique essentielle, individuelle et collective à la fois.
L’Orient des écrivains
Dans un tiré à part, distribué avec le quotidien du samedi 29 mars, L’Orient-Le Jour donnera à nouveau carte blanche aux écrivains. Dans cette édition spéciale intitulée L’Orient des écrivains et produite avec le soutien de l’IF, des auteurs libanais et étrangers prendront la plume pour livrer leurs regards, récits et analyses sur les grands enjeux contemporains.