Nous refermons cette couverture en direct et la reprendrons demain matin. Merci de nous avoir suivis.
Liban-Sud
L'aviation israélienne a mené une série de raids ciblant le cours du fleuve Litani aux abords de la localité de Yohmor el-Chqeif, où les habitants ont entendu trois explosions.
Des frappes ont également visé une zone entre Yater (Bint Jbeil) et Zebqin (Tyr), où quatre explosions ont été entendues.
Liban
La France a proposé que certains soldats de la Force des nations unies au Liban (Finul), dont des Français, soient déployés sur des positions dans le sud du Liban pour permettre « un retrait complet et définitif » d'Israël, a annoncé le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot.
Gaza
Un haut responsable du Vatican a rejeté le projet du président américain Donald Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza, affirmant que "la population palestinienne doit rester sur sa terre". "C'est l'un des points fondamentaux du Saint-Siège: pas de déportation", a déclaré le secrétaire d'Etat Pietro Parolin en marge d'une réunion Italie-Vatican, selon l'agence de presse ANSA. L'expulsion des Palestiniens provoquerait des tensions régionales et "n'aurait pas de sens" car les pays voisins, tels que la Jordanie, y sont opposés, a-t-il poursuivi. "La solution, à notre avis, est celle de deux Etats, car cela signifie aussi donner de l'espoir à la population", a-t-il ajouté.
Liban-Sud
L'armée israélienne a provoqué une explosion importante à Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun, rapporte notre correspondant dans la région.
🎥 [#Vidéo] Des passagers au départ à l'aéroport de Téhéran en colère après le refus d'autoriser leur avion de se rendre à Beyrouth. https://t.co/Lq7BM5eY37 pic.twitter.com/4eRwPwsA3I
— L'Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) February 13, 2025
Syrie
Le président français Emmanuel Macron a appelé les autorités de transition en Syrie à s'associer à la lutte contre le groupe Etat islamique, toujours actif dans ce pays.
"La lutte contre Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique) est une priorité absolue", a-t-il déclaré en clôture d'une conférence sur la Syrie à Paris. "A ce titre, avoir un partenariat étroit avec la coalition (internationale) Inherent resolve est une très bonne idée", a-t-il suggéré.
🎥 [#Vidéo] L'autoroute menant à l'aéroport international de Beyrouth a été bloquée par des manifestants pour protester contre le refus des autorités libanaises d'autoriser l'avion en provenance de Téhéran à atterrir à Beyrouth. https://t.co/Lq7BM5eY37 pic.twitter.com/tf5Zv2VP28
— L'Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) February 13, 2025
Liban
Les autorités libanaises ont refusé de donner l’autorisation à un avion en provenance de Téhéran d’atterrir à l’Aéroport international de Beyrouth (AIB), selon plusieurs sources.
Liban-Sud
Le président du Parlement, Nabih Berry, a déclaré à la presse que les États-Unis l'avaient informé qu'Israël se retirerait, le 18 du mois, des villages qu'il occupe encore, mais qu'il resterait positionné sur cinq sites choisis par son armée. Cependant, il a précisé que cette demande avait été catégoriquement rejetée tant par lui-même que par le président Joseph Aoun.
M. Berry a ajouté qu'il refusait de discuter de toute extension de la date limite pour le retrait israélien, affirmant que "c'est la responsabilité des Américains d'imposer ce retrait, sinon ils auront causé le plus grand revers pour le gouvernement libanais [nouvellement formé]".
"Si l'occupation persiste (...) c'est la responsabilité de l'État libanais, et l'armée libanaise fait tout son devoir dans la région du sud du Litani. Quant au nord du Litani, cette question relève des Libanais et d'une table de dialogue qui discutera d'une stratégie de défense", a-t-il déclaré.
Enfin, M. Berry a ajouté que "le Hezbollah est pleinement engagé, et si l'occupation est maintenue, cela signifiera qu'Israël exercera sa liberté de mouvement au Liban, ce qui est inacceptable".
Liban-Sud
La Défense civile a affirmé avoir trouvé un autre corps sous les décombres à Wadi Kais, dans la localité de Khiam, dans le caza de Marjeyoun, selon un communiqué relayé par notre correspondant au Liban-Sud. La personne a été tuée par les bombardements israéliens pendant la guerre entre Israël et le Hezbollah. Le corps a été transporté à l'hôpital de Marjeyoun pour y être identifié, et les recherches se poursuivent.
Gaza
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir "frappé" un lanceur de roquettes dans la bande de Gaza après avoir détecté un tir de projectile ayant selon elle atterri dans le territoire palestinien.
"L'armée israélienne a frappé un lanceur de roquettes à partir duquel un tir a été identifié dans la bande de Gaza", a-t-elle affirmé dans un communiqué, après avoir annoncé qu'une roquette tirée de Gaza était retombée dans le territoire palestinien.
Syrie
L'Union européenne travaille à une "levée rapide" des sanctions économiques dans différents secteurs d'activité en Syrie, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, alors que la reconstruction du pays a été estimée à plus de 400 milliards de dollars par l'ONU.
"Nous travaillons avec mes homologues européens à engager une levée rapide des sanctions sectorielles économiques", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot à l'occasion d'une conférence internationale sur la Syrie à Paris. "Nous allons lever les sanctions pas à pas", a observé la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
Gaza
La "catastrophe humanitaire se poursuit" à Gaza malgré la trêve, a déclaré le chef du Bureau des Nations unies pour les services d'appui au projet (Unops), appelant à un accès sans entraves de l'aide humanitaire destinée au territoire palestinien dévasté.
"La catastrophe humanitaire se poursuit à Gaza, même si le cessez-le-feu a fourni un répit bienvenu", a déclaré Jorge Moreira da Silva, également secrétaire général adjoint de l'ONU, à l’issue d'une visite sur place. Il a appelé à un "cessez-le-feu permanent", à "la "libération immédiate de tous les otages" et à un accès "rapide", et "sans entrave" de l'aide humanitaire.
Gaza
Une roquette tirée depuis Gaza a atterri sur le territoire de l'enclave, a rapporté le Haaretz citant l'armée israélienne.
Gaza/Diplomatie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que le plan du président américain Donald Trump visant à déplacer les Palestiniens de Gaza représentait une menace majeure pour la paix mondiale.
"Je considère la décision de Trump de conclure un tel accord avec un meurtrier comme (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu et ses menaces comme une menace majeure pour la paix mondiale", a déclaré Erdogan. "À l'heure actuelle, personne ne peut enlever Gaza aux Palestiniens, aux Gazaouis. Oser faire une telle chose constitue, tout d'abord, une menace majeure pour la paix mondiale", a-t-il ajouté.
S'eprimant depuis le Pakistan, le président turc a ajouté que l'enclave ppartient aux Gazaouis et "qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps".
Gaza
Les médiateurs entre Israël et le Hamas tentent d'accélérer la libération des otages vivants détenus à Gaza après avoir reçu une demande de la part d'Israël, a rapporté Haaretz en citant le Wall Street Journal.
Ce dernier a également indiqué qu'Israël avait informé les médiateurs de sa volonté d'augmenter le nombre d'otages devant être libérés lors de la première phase de l'accord.
Liban-Sud
Un sergent des Forces de sécurité intérieure libanaises, Khalil Ali Fayad, a succombé à ses blessures mercredi, après avoir essuyé des tirs à Aïtaroun, au Liban-Sud, le 26 janvier 2025, a annoncé la police dans un communiqué.
Dans leur texte, les FSI ont rendu hommage à ce policier de 30 ans, promu à titre posthume au grade de sergent-chef. La victime, originaire de Bint Jbeil au Liban-Sud et célibataire, était entrée dans les forces de sécurité en 2015 et y était employée au sein de la division de l'information. Il a également reçu, à titre posthume, plusieurs médailles.
Gaza
Le gouvernement israélien a déclaré que le Hamas était tenu de libérer samedi « trois otages vivants » captifs dans la bande de Gaza, précisant que ses menaces de reprendre la guerre contre le mouvement palestinien ne valent qu'en cas de non respect de cette clause.
Le cadre de l'accord « stipule clairement que trois otages vivants doivent être relâchés samedi par les terroristes du Hamas », a déclaré David Mencer, porte-parole du gouvernement. « Si le Hamas ne respecte pas l'accord [...] si ces trois-là ne sont pas relâchés, si le Hamas ne rend pas nos otages, d'ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin ».
Gaza
Israël a affirmé qu'aucun "équipement lourd" n'était autorisé à entrer dans la bande de Gaza via le point de passage de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, où s'alignent selon un média égyptien des dizaines de bulldozers et du matériel de construction en vue d'une entrée imminente.
"Il n'y a pas d'entrée de préfabriqués ou d'équipement lourd dans la bande de Gaza, et il n'y a aucune coordination en ce sens", a déclaré sur X Omer Dostri, porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu : "Il n'y a pas d'entrée de marchandises par le point de passage de Rafah". Selon l'accord de trêve, le point de passage de Rafah est ouvert pour l'évacuation des blessés et des malades. L'aide humanitaire et les marchandises transitent par le point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza.
Syrie
Le gouvernement britannique a annoncé son intention d'alléger les sanctions qui avaient été imposées à la Syrie du temps où elle était dirigée par Bachar el-Assad, afin de "soutenir le peuple syrien dans la reconstruction de son pays".
"Le gouvernement présentera des mesures dans les prochains mois pour adapter le régime de sanctions contre la Syrie", a indiqué le ministre en charge des sanctions, Stephen Doughty, dans une déclaration écrite à la Chambre des Communes, évoquant notamment les secteurs de l'énergie, des transports et de la finance.
Gaza
L'Egypte et le Qatar ont réussi à "surmonter les obstacles" qui entravaient la finalisation de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, a annoncé un média proche de l'Etat égyptien.
Citant une source officielle, la télévision Extra News a déclaré qu'Israël et le mouvement islamiste palestinien étaient désormais engagés à mettre en oeuvre pleinement l'accord, après une série de différends qui avaient remis en question sa réalisation.
Gaza
Des dizaines de bulldozers et semi-remorques transportant du matériel de construction se sont alignés du côté égyptien du poste-frontière de Rafah avant leur entrée de la bande de Gaza dévastée par la guerre entre Israël et le Hamas, a annoncé un média proche du renseignement égyptien.
Al-Qahera News a également indiqué que des camions transportant des camping-cars étaient stationnés au passage, prêts à entrer dans le territoire palestinien.
Guerre de Gaza
Le Danemark a annoncé le versement d'une aide supplémentaire de 10,2 millions de couronnes (1,4 million d'euros) à l'agence de l'ONU dédiée aux Palestiniens (Unrwa). Cette contribution, qui s'ajoute aux 105 millions de couronnes déjà prévues cette année par Copenhague, vise à "renforcer la neutralité de l'Unrwa" et son "processus de réforme interne", selon le gouvernement.
Depuis le 30 janvier, Israël interdit à l'agence de l'ONU de travailler "sur le territoire israélien" car elle l'accuse d'avoir joué un rôle dans l'attaque perpétrée par le Hamas sur son sol le 7 octobre 2023.
Liban-Sud
L'armée israélienne a à nouveau mis le feu à des maisons à Adaïssé, dans le caza de Marjeyoun. De la fumée peut être aperçue au-dessus du village, selon les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah.
Les forces israéliennes ont également passé au bulldozer des routes et champs de la région.
Gaza
Le Hamas a déclaré sa volonté de poursuivre la mise en oeuvre de l'accord de trêve avec Israël, à condition que celui-ci honore aussi ses obligations, alors qu'un blocage autour du prochain échange de prisonniers censé avoir lieu samedi menace le cessez-le-feu.
"Nous sommes disposés à mettre en oeuvre (l'accord) et à forcer l'occupation (Israël, NDLR) à s'y conformer totalement", déclare Abdel Latif al-Qanou, porte-parole du mouvement palestinien, dans un communiqué. "Les médiateurs font pression (...) pour que reprenne samedi le processus d'échange" d'otages dans la bande de Gaza contre des Palestiniens détenus par Israël, ajoute le texte.
Gaza
Deux sources palestiniennes proches des discussions en cours pour sortir de la crise menaçant la trêve entre Israël et le Hamas on fait état ce matin de progrès susceptibles de mener à la tenue d'un nouvel échange de prisonniers samedi comme prévu.
"Il y a des progrès", a déclaré à l'AFP une de ces sources, indiquant que les médiateurs avaient obtenu une "promesse israélienne de mettre en oeuvre les dispositions du protocole humanitaire [de l'accord de trêve, NDLR] dès ce matin". "Le Hamas a confirmé à des responsables égyptiens [l'Egypte étant un des médiateurs, NDLR] son engagement [...] à réaliser le sixième échange de prisonniers dans les temps, samedi, dès qu'[Israël] honore son engagement."
Gaza
La Colombienne Rebecca Gonzalez, épouse de l'otage colombo-israélien Elkana Bohbot détenu par le Hamas à Gaza, a assuré hier soir avoir reçu une "preuve de vie" et dénoncé les "horribles" conditions de sa captivité. Dans une interview avec la radio colombienne Blu Radio, Mme Gonzalez a révélé que cette "preuve de vie" lui a été remise par Ohad Ben Ami, l'un des trois otages libérés par le groupe islamiste le 8 février lors du cinquième échange durant la trêve en vigueur avec Israël depuis le 19 janvier.
"Il m'a apporté une preuve de vie de mon mari. J'ai reçu un message, j'ai même reçu une chanson où il me demande d'être forte", a-t-elle dit. "Il est vivant et il faut le sortir de là immédiatement", a clamé Mme Gonzalez car, selon elle, les "otages vivent un holocauste".
Syrie
Le chef de la diplomatie syrienne doit participer dans la journée à Paris à une conférence internationale sur la transition politique et les immenses défis sécuritaires et économiques auxquels fait face son pays après la chute de Bachar el-Assad le 8 décembre.
Assaad el-Chaibani effectue son premier voyage officiel dans l'Union européenne, après avoir participé au Forum économique de Davos en Suisse en janvier. La conférence de Paris, troisième du genre après des réunions en Jordanie et en Arabie saoudite depuis le renversement d'Assad, illustre l'attention de la communauté internationale, qui surveille le nouveau pouvoir comme le lait sur le feu et veut encourager la transition syrienne. Elle se tient alors que Damas a annoncé hier que la Syrie se doterait le 1er mars d'un gouvernement reflétant "la diversité" du peuple syrien.

Des véhicules de la Finul passent devant les décombres de bâtiments dans le village de Yarine, au Liban-Sud, le 9 février 2025. Mahmoud Zayyat/AFP
Liban
Ces menaces ont été publiées alors qu'Israël fait pression pour garder reporter le délai d'application des modalités du cessez-le-feu et pour continuer d'occuper plusieurs points stratégiques du Liban-Sud, ce que la présidence libanaise a une nouvelle fois formellement rejeté hier.
➡️ Retrouvez ici les explications de Mounir Rabih sur ces derniers développements.
Liban
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a accusé hier soir l'Iran et le Hezbollah d'utiliser l'aéroport international de Beyrouth (AIB) pour « faire passer clandestinement des fonds destinés à l’armement du Hezbollah ».
« La Force al-Qods (unité d’élite du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran) et le Hezbollah exploitent l’aéroport international de Beyrouth depuis plusieurs semaines à travers des vols civils, dans le but de faire passer clandestinement des fonds destinés à l’armement du Hezbollah en vue de mener des attaques contre l’État d’Israël, a déclaré Avichay Adraee. L'armée israélienne ne permettra pas l’armement du Hezbollah et déploiera tous les moyens à sa disposition pour garantir l’application des accords de cessez-le-feu et assurer la sécurité des citoyens israéliens ».
Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, plus de trois semaines après l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.
Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Nous couvrirons également la situation en Syrie, plus de deux mois après la chute du régime Assad, le 8 décembre 2024.
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