Une femme debout près d'un logo de WhatsApp lors d'une conférence de Meta à Mumbai, en Inde, le 20 septembre 2023. Photo d'archives REUTERS/Francis Mascarenhas
Un responsable du service de messagerie instantanée WhatsApp, du groupe Meta, a déclaré que la société israélienne de logiciels espions Paragon Solutions avait ciblé un grand nombre de ses utilisateurs, y compris des journalistes et des membres de la société civile, rapporte l'agence Reuters.
Le responsable en question a affirmé vendredi que WhatsApp « a envoyé à Paragon une lettre de cessation et de désistement à la suite du piratage ». Dans un communiqué, elle a affirmé que l'entreprise « continuera à protéger la capacité des gens à communiquer en privé ». De son côté, la société Paragon s'est refusée à tout commentaire.
L'employé de WhatsApp interrogé a précisé à Reuters que l'entreprise avait détecté une tentative de piratage d'environ 90 utilisateurs de sa plateforme. Il a refusé de dire qui était spécifiquement visé et où ils se trouvaient géographiquement, affirmant simplement que les cibles comprenaient un nombre non spécifié de personnalités de la société civile et des médias. Il a ajouté que WhatsApp avait ensuite « perturbé » l'opération de piratage.
Le fonctionnaire a refusé d'expliquer comment il a été possible de déterminer que Paragon était responsable du piratage. Il a fait savoir que les forces de l'ordre et les « partenaires industriels » avaient été informés du piratage, mais n'a pas voulu entrer dans les détails.