C’est à la mosquée de l’imam Turki ben Abdallah à Riyad que le prince saoudien al-Walid ben Talal et sa tante, Leila Solh Hamadé, ancienne ministre de l’Industrie, ont fait leurs adieux à leur mère et sœur, Mona Solh, au lendemain de son décès, survenu samedi, plus d’une quinzaine d’années après celui de sa sœur, la princesse Alia, en 2007.
Selon un communiqué publié par la Fondation al-Walid ben Talal, la cérémonie a eu lieu en présence de Khaled, autre fils de la défunte, ainsi que sa fille, ses sœurs (les princesses Leila, Lamia et Bahija) et ses petits-enfants. Il y avait aussi plusieurs figures de la haute sphère saoudienne. « La princesse Mona (qui possède les nationalités libanaise et saoudienne) était un exemple de la femme arabe (…). Elle incarnait les valeurs humaines que lui a inculquées son père Riad Solh (premier chef de gouvernement après l’indépendance de 1943 au Liban) », peut-on lire dans le texte de la fondation, qui indique que la princesse disparue a côtoyé des présidents, des rois et des chefs d’État dès son plus jeune âge grâce à son père qu’elle a accompagné lors de ses voyages (officiels) et « qui lui a inculqué l’amour du Liban ».
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