
Un agent de la Défense civile libanaise inspectant le site d'une frappe israélienne à Khiam, au Liban-Sud, le 26 juin 2024. Photo d'illustration AFP
L'armée israélienne a libéré dimanche Abdo Mohammad Abdel Aal, qui avait été arrêté la veille dans la plaine de Majidiyé, dans le caza de Hasbaya au Liban-Sud, selon les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah.
Lorsque l'enlèvement de M. Abdel Aal avait été signalé, il avait été décrit comme un éleveur, qui allait s'occuper de son bétail dans la zone frontalière. Il s'est avéré entre-temps qu'il est aussi soldat dans l'armée libanaise, selon nos informations.
Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre entre le Hezbollah et Israël, l’État hébreu frappe régulièrement le Liban-Sud avec des missiles, principalement lancés par des drones, dans des bombardements qui ont tué au moins 34 personnes selon notre décompte. L'armée israélienne, qui interdit aux Libanais de pénétrer dans une zone d'environ 10 kilomètres de large le long de la frontière et qui est toujours présente dans certains villages libanais, a également enlevé plusieurs personnes depuis le début de la trêve.
Dans ce contexte, quatre bergers sont toujours portés disparus après qu'ils se sont rendus dans la région de Wazzani le 4 décembre, selon notre correspondant. Ali Ahmad, Youssef Ahmad, Rifaat Ahmad et Jaafar Moustapha avaient quitté la localité pour aller rassembler leur bétail et n'ont plus donné de nouvelles depuis.
L'accord de cessez-le-feu prévoit qu'Israël se retire du Liban-Sud, où il avait lancé une offensive terrestre le 30 septembre, dans un délai de 60 jours et que l'armée libanaise se déploie au sud du fleuve Litani.
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