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Le chancelier allemand Olaf Scholz dit aux réfugiés syriens "intégrés" en Allemagne qu'ils restent "bienvenus", suite à la chute du régime de Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
La Turquie a convaincu la Russie et l'Iran de ne pas intervenir en Syrie pendant l'offensive des rebelles qui a conduit à la chute de Bachar el-Assad, a affirmé le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan cité par l'AFP.
"La chose la plus importante à faire était de parler aux Russes et aux Iraniens et d'être sûr qu'ils n'entreraient pas militairement dans l'équation. Nous avons parlé avec les Russes et les Iraniens, ils ont compris. (...) Ils ont vu que ça n'avait plus aucun sens", a déclaré Hakan Fidan lors d'un entretien diffusé en direct sur la chaîne privée turque NTV.
L'armée américaine a évacué le ressortissant américain Travis Timmerman hors de Syrie par avion, indique un officiel US cité par Reuters.
🔴 Les rebelles islamistes syriens, qui ont pris le monde de court en renversant le président Bachar el-Assad lors d'une offensive éclair, avaient planifié cette opération il y a un an, a affirmé un de leurs commandants militaires au Guardian, repris par l'AFP.
Dans un entretien publié vendredi par le journal britannique, Abou Hassan al-Hamwi, commandant militaire de Hay'at Tahrir al-Sham (HTC) et ancien chef de la branche militaire du groupe islamiste, est revenu longuement sur les coulisses de cette opération qui a mis fin aux 24 années de règne sans merci du président Assad.
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"Nous voulons voir une Syrie sans terreur, où les minorités ne sont pas maltraitées", a affirmé le ministre turc des Affaires étrangères turc Hakan Fidan cité par Reuters.
"Nous voulons voir un gouvernement inclusif en Syrie", a-t-il ajouté, affirmant que l'ambassade turque en Syrie rouvrira demain samedi.
Une délégation du Qatar doit se rendre dimanche en Syrie et rencontrer des responsables du gouvernement de transition installé après le renversement du président Bachar el-Assad, a indiqué à l'AFP un diplomate qatari.
"La délégation prendra les mesures nécessaires pour rouvrir l'ambassade et discutera de l'acheminement de l'aide", a déclaré le diplomate sous couvert de l'anonymat.
Les propriétaires de quelque 70 camions transportant des marchandises, bloqués dans la ville syrienne de Deraa, ont appelé les autorités libanaises à les aider à faire passer leurs véhicules le poste-frontière de Masnaa pour rentrer au Liban. Selon l’Agence nationale d’information (ANI, officielle), ces camions transportent principalement des fromages et d’autres denrées alimentaires périssables. Ils ont de toute vraisemblance été bloqués en raison des troubles consécutifs à la chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie, dimanche dernier.
Interrogé par L’Orient-Le jour, Ibrahim Tarchichi, président du syndicat des cultivateurs et planteurs de tabac de la Békaa, estime que « la fermeture soudaine des frontières du côté syrien a surpris ces camionneurs qui venaient de différents pays arabes, via la Syrie ».
Le Liban n’a de frontière terrestre ouverte qu’avec la Syrie, d’où le fait que toute marchandise arrivant au pays par voie terrestre doit passer par ce pays. « Depuis la chute du régime, les frontières syriennes sont fermées car non-opérationnelles, d’où le fait que ces camions sont bloqués », a souligné M. Tarchichi.
Assis en maillot de bain avec des amis dans un bateau, debout en sous-vêtements dans une cuisine ou plongeant sous l'eau dans une piscine... Des photos « intimes » du président syrien déchu Bachar el-Assad circulent massivement en ligne depuis la chute du régime dimanche dernier et alors que la résidence d'Assad, où ces clichés auraient été retrouvés, a été prise d'assaut. Des trouvailles qui suscitent les moqueries des internautes et qui posent des interrogations sur la personnalité de Bachar el-Assad dans l'intimité.
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Sur son compte X, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne Avichay Adraee a affirmé qu’Israël « n'est pas partie prenante dans les affaires internes syriennes et n'interfère pas », mais qu’il « a la main longue et reste vigilant par rapport à tous ceux qui peuvent menacer sa sécurité ou celle de ses citoyens ».
L'Union européenne veut entrer en contact "bientôt" avec le nouveau pouvoir en Syrie, indique un responsable européen cité par l'AFP.
Le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a déclaré que son pays attendait des "actes et non des paroles" des nouvelles autorités en Syrie voisine, qui ont renversé le pouvoir de Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
À l'issue d'une rencontre à Bagdad avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, il a souligné "l'importance que les nations amies aident les Syriens à reconstruire leur État". "L'Irak attend des actions concrètes, et pas seulement des mots, de la part de ceux qui gèrent la phase de transition en Syrie".
Dans l'immense cour de la mosquée des Omeyyades à Damas où ont convergé des milliers de manifestants dès les premières heures de la journée de vendredi, jour de prière hebdomadaire, les manifestants scandent en chœur "le peuple syrien est uni » faisant le signe de la victoire, une scène inimaginable il y a encore une semaine, quand Bachar el-Assad était au pouvoir.
Devant la mosquée des Omeyyades flotte un parfum de fête et célébrations. Beaucoup brandissent le drapeau de l'indépendance à trois étoiles, symbole du soulèvement prodémocratie de 2011, désormais adopté par les nouvelles autorités, ont constaté des journalistes de l’AFP.
"La Syrie a été libérée, nous avons été libérés de la prison dans laquelle nous vivions", s'exclame Nour Zi al-Ghina, 38 ans, depuis la cour de la célèbre mosquée. "C'est la première fois que nous nous rassemblons en si grand nombre dans un seul lieu, la première fois que nous assistons à une telle scène. Nous n'avions jamais imaginé qu'un tel jour arriverait", insiste auprès de l'AFP cette diplômée en économie.
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Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a rencontré le Premier ministre irakien lors d'une visite inopinée à Bagdad, alors qu'il cherche à coordonner une approche régionale de la situation en Syrie après le renversement de Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
Le haut diplomate américain, qui a entamé sa tournée jeudi en Jordanie, s'est envolé pour la capitale irakienne depuis la capitale turque Ankara et s'est entretenu avec le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani, a constaté un journaliste de l'AFP l'accompagnant.
Des milliers de Syriens sont réunis sur la place des Omeyyades, à Damas, répondant à l'appel d'Abou Mouhammad al-Jolani qui les a encouragés à « descendre dans les rues pour exprimer leur joie », suite à la chute du régime Assad le 8 décembre dernier.
Les nouvelles autorités syriennes, en place depuis la chute de Bachar el-Assad, ont envoyé un « signal constructif » à l'agence de l'ONU pour les réfugiés en lui demandant de rester en Syrie, a indiqué l'organisation.
« Nous avons pu avoir des contacts avec les autorités intérimaires », a déclaré le représentant du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) en Syrie, Gonzalo Vargas Llosa, lors d'un point de presse de l'ONU. « Les premiers signaux qu'ils nous envoient sont constructifs », a-t-il ajouté, depuis Damas.
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L'UE a annoncé le lancement d'un pont aérien humanitaire destiné à la Syrie, via la Turquie, première aide européenne de ce type depuis la chute du président Bachar el-Assad, rapporte l'AFP.
"Les vols d'aide financés par l'Union européenne transporteront un total de 50 tonnes de fournitures médicales issues des stocks de l'UE à Dubaï, qui seront acheminées à Adana, en Turquie, pour distribution à travers la frontière dans les prochains jours", a expliqué la Commission dans un communiqué.
Le roi de Bahreïn, qui préside la session actuelle du sommet arabe, s'est dit prêt à coopérer avec les nouvelles autorités en Syrie dans une lettre adressée à Abou Mouhammad al-Jolani, publiée par l'agence de presse officielle, rapporte l'AFP.
Dans cette lettre adressée à Ahmed al-Chareh, le vrai nom du chef de la nouvelle coalition au pouvoir à Damas, le roi Hamad ben Issa Al Khalifa a affirmé que son pays était prêt « à poursuivre les consultations et la coordination avec la Syrie », selon l'agence BNA.
Des milliers de Syriens convergent en ce jour de prière hebdomadaire, vers la célèbre mosquée des Omeyyades à Damas où est attendu Abou Mouhammad al-Jolani, le chef de la coalition armée dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des hommes, femmes et enfants ont afflué par milliers dans la cour de la mosquée, un rassemblement inédit dans la capitale syrienne. Beaucoup d'entre eux brandissent le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement prodémocratie de 2011, désormais adopté par les nouvelles autorités.
Dans la matinée, le chef de la coalition armée qui a pris le pouvoir à Damas, Abou Mouhammad al-Jolani, a appelé les Syriens à descendre en masse dans les rues pour célébrer la « victoire de la révolution ».
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a exprimé sa "profonde inquiétude" pour la situation en Syrie aux côtés de son homologue égyptien, en visite à Pékin.
La Chine avait renforcé ces dernières années ses liens avec Bachar el-Assad, l'ancien dirigeant syrien s'étant même rendu l'an dernier en Chine pour une de ses rares visites hors du Moyen-Orient. Le président syrien a rencontré le président Xi Jinping et établi un "partenariat stratégique" avec la Chine.
Le chef de la coalition armée dominée par des islamistes qui a pris le pouvoir en Syrie a appelé les habitants à descendre en masse dans les rues pour célébrer la « victoire de la révolution ».
Dans une vidéo, Abou Mouhammad al-Jolani, qui se fait appeler désormais par son vrai nom, Ahmad el-Chareh, a « félicité le peuple syrien pour la victoire de la révolution » et a appelé la population à « descendre dans les rues pour exprimer leur joie ».
S'exprimant sur Telegram, le chef du groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC) est apparu vêtu d'un gilet gris et d'une chemise blanche. Il devait participer plus tard à la prière hebdomadaire du vendredi à la célèbre mosquée des Omeyades à Damas.
La Turquie ne permettra "jamais de la faiblesse dans la lutte contre l'Etat islamique", a affirmé hier tard dans la soirée le président turc Recep Tayyip Erdogan au chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken lors de leur entretien à Ankara.
"En tant que seul pays de l'OTAN à avoir combattu corps à corps contre Daech, la Turquie empêchera les efforts du PKK et de ses extensions visant à transformer la situation sur le terrain en une opportunité et ne permettra jamais de la faiblesse dans la lutte contre l'EI", a-t-il affirmé, selon un communiqué de la présidence turque.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l'armée de "se préparer à rester" tout l'hiver dans la zone tampon entre Israël et la Syrie sur le sommet du plateau du Golan, dont Israël a conquis une partie lors de la guerre israélo-arabe de 1967.
"En raison de ce qui se passe en Syrie, il est d'une importance sécuritaire capitale de maintenir notre présence au sommet du mont Hermon, et il faut tout faire pour garantir la préparation de (l'armée) sur place, afin de permettre aux combattants de séjourner dans cet endroit malgré les conditions climatiques difficiles" durant l'hiver, a déclaré le ministre dans un communiqué.
La Turquie a nommé un nouveau chef de mission pour son ambassade à Damas, fermée de longue date et qu'elle s'est engagée à rouvrir après le renversement du président syrien Bachar el-Assad, a annoncé l'agence de presse étatique Anadolu.
Burhan Koroglu a été nommé nouveau chargé d'affaires à l'ambassade de Turquie, a déclaré l'agence, sans préciser quand il prendrait ses fonctions.
Le secrétaire général de l'ONU est "très préoccupé" par les "violations importantes" de la souveraineté et de l'intégrité territoriale syrienne, et par les frappes israéliennes en Syrie, a indiqué son porte-parole.
Antonio Guterres "est très préoccupé par les récentes violations importantes de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie. Le secrétaire général est particulièrement préoccupé par les centaines de frappes israéliennes dans plusieurs lieux en Syrie", a déclaré Stéphane Dujarric, soulignant le "besoin urgent d'une désescalade sur tous les fronts à travers la Syrie". Israël a annoncé ces derniers jours des centaines de frappes contre des sites militaires stratégiques en Syrie, où une coalition rebelle dominée par le groupe islamiste sunnite radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC) a renversé dimanche le pouvoir de Bachar el-Assad.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré au président turc Recep Tayyip Erdogan que les civils syriens devaient être protégés. M. Blinken a rencontré hier soir pendant plus d'une heure dans un salon de l'aéroport d'Ankara M. Erdogan, qui venait de voir le Premier ministre nationaliste hongrois, Viktor Orban.
Le chef de la diplomatie américaine "a répété qu'il était important que tous les acteurs en Syrie respectent les droits de l'homme, le droit international humanitaire et prennent toutes les mesures possibles pour protéger les civils, y compris les membres des groupes minoritaires", a expliqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.
Un Syrien, chef d'une prison de Damas entre 2005 et 2008, et déjà emprisonné aux Etats-Unis, a été inculpé pour torture, a annoncé la justice fédérale américaine, quelques jours après la chute de Bachar el-Assad.
Samir Ousman Alsheikh, qui dirigeait la tristement célèbre prison d'Adra avant la guerre en Syrie, est accusé par Washington d'avoir lui-même infligé de "graves douleurs physiques et mentales" sur des détenus, ou d'en avoir donné l'ordre, selon un communiqué. Cet homme de 72 ans est également accusé avoir d'envoyé des détenus dans une aile spécifique de cette prison de la capitale où ils étaient suspendus depuis le plafond et battus en même temps, ou de les avoir soumis au sévice de la "chaise allemande", qui consiste à écarteler les membres du prisonnier.
L'agence humanitaire des Nations unies a déclaré hier soir que plus d'un million de personnes, principalement des femmes et des enfants, avaient été déplacées en Syrie depuis que les rebelles ont lancé une offensive le 27 novembre, qui a chassé dimanche le président Bachar al-Assad.
"En date du 12 décembre, 1,1 million de personnes ont été nouvellement déplacées à travers le pays depuis le début de l'escalade des hostilités le 27 novembre. La majorité d'entre elles sont des femmes et des enfants", a déclaré le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), dans un communiqué.
Le paysage régional se transforme.
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Bravo ils ont attendu patiemment leur moment. Comme je le disais dans ces commentaires Assad n'était maintenu en vie artificiellement que par la Russie et l'Iran, Malgré cela j'étais surpris de l'effondrement tellement rapide de sa soldatesque. Pourquoi devraient-il mourir pour un assassin, un corrompu et un lâche de surcroît.
22 h 16, le 14 décembre 2024