La Défense civile toujours à la recherche de personnes disparues à Beyrouth et dans le Sud

La direction générale de la Défense civile, rattachée au ministère libanais de l’Intérieur, a annoncé qu'elle poursuivait ses opérations pour localiser des personnes portées disparues suite à plusieurs frappes israéliennes datant d'avant le cessez-le-feu du 27 novembre, notamment à Beyrouth et dans le Sud. 

La Défense civile tente notamment de retrouver cinq personnes disparues — quatre de nationalité syrienne et une citoyenne libanaise — dans une frappe israélienne ayant pris pour cible un immeuble résidentiel dans le quartier de Basta, en plein cœur de Beyrouth. Ce quartier a été touché à plusieurs reprises par l'aviation israélienne. 

Dans un communiqué cité par l’Agence nationale d’information (ANI, officielle), la Défense civile a précisé vendredi que ces recherches sont menées en coordination avec la Commission nationale des disparus et des disparus forcés. Celle-ci a été créée le 18 juin 2020 pour enquêter sur le sort des disparus, localiser et exhumer les lieux de sépulture, identifier et restituer les dépouilles mortelles aux familles, et accorder des indemnisations.

En collaboration avec l’armée libanaise, les opérations de secours et de déblayage se poursuivent également dans le sud du pays pour localiser les disparus, notamment dans les régions de Naqoura et Chamaa, dans le caza de Tyr. Dans la région de Nabatiyé, à Deir Seriane, des corps ont été récupérés et transportés à l’hôpital Ragheb Harb, ajoute le communiqué. 

Enfin, la Défense civile a indiqué que des équipes de secours ont été contraintes de suspendre provisoirement leurs missions dans les zones mentionnées, en raison des tirs israéliens incessants. Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur au Liban mercredi 27 novembre, après plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte.