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Politique - Sud

Application de la 1701 : l’armée libanaise passe aux choses concrètes

La troupe nomme son représentant au comité de surveillance et lance une campagne de recrutement.

Application de la 1701 : l’armée libanaise passe aux choses concrètes

Des soldats libanais bloquent une route dans la région de Marjeyoun, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2024, au lendemain de l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Photo AFP

L’armée libanaise a nommé le général de brigade Edgard Lawandos, commandant du secteur sud du Litani, pour représenter le Liban au sein du comité de surveillance du cessez-le-feu avec Israël, a indiqué mardi une source militaire libanaise à L’Orient-Le Jour. « Les forces de sécurité libanaises et l’armée seront les seules entités autorisées à porter des armes ou à déployer des troupes au Liban-Sud, sous la supervision du gouvernement. Les installations de production d’armes non autorisées seront démantelées, les infrastructures militaires non conformes seront éliminées et les armes illégales seront saisies », stipule l’accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, entré en vigueur le 27 novembre. Le comité de surveillance du cessez-le-feu, composé de représentants de l’armée libanaise, de l’armée israélienne, de la France, des États-Unis et de la Finul, est chargé de déterminer si l’une des parties belligérantes est à l’origine d’une violation, qui doit d’abord être signalée au comité, selon la source militaire libanaise. Un déploiement massif de l’armée libanaise a aussi lieu dans les quartiers et rues de Tyr et de ses environs afin d’assurer la sécurité, marquant ainsi le début du redéploiement de la troupe dans le Sud.

Campagne de recrutement

L’armée a également lancé une campagne de recrutement de soldats stagiaires pour ses unités de combat, alors qu’elle est amenée dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à déployer des milliers d’hommes au Liban-Sud. L’annonce du recrutement par le commandement de l’armée à travers le ministère de la Défense précise que ce recrutement est « volontaire » et que les candidats doivent « remplir les conditions » requises, rapporte l’Agence nationale d’information. Selon le site de l’armée libanaise, un candidat au recrutement doit être âgé de 17 à 25 ans, être célibataire, veuf ou divorcé sans enfant, libanais depuis au moins dix ans et en bonne santé. Il doit être diplômé, au moins, de l’enseignement primaire. Il doit jouir de ses droits civils, ne pas être condamné pour un crime ou une tentative de crime quelconque et ne jamais avoir été condamné à une peine de plus de six mois de prison. Il ne doit pas souffrir d’addiction à l’alcool, à la drogue ou aux jeux de hasard. Toute personne souhaitant rejoindre la troupe doit également renoncer à toute affiliation partisane, associative ou syndicale et n’avoir jamais fait de don d’organe. Les candidats sont invités à déposer leur candidature en personne auprès du service postal LibanPost, aux heures de travail officielles, du 3 décembre 2024 au 3 janvier 2025 inclus. « Le nombre de candidats recrutés se fera en fonction des besoins et dans le respect des conditions déterminées par le commandement de l’armée », précise encore le communiqué. Le 29 novembre dernier, le ministre sortant de la Défense, Maurice Slim, avait soumis au gouvernement un projet de décret demandant une avance du Trésor de 113 milliards et 250 millions de livres libanaises (environ 1,26 million de dollars) pour couvrir le coût mensuel du recrutement de 1 500 soldats par l’armée pendant trois mois. Et au début du mois, un décret portant sur un montant à peu près similaire avait été approuvé par l’exécutif. M. Slim, qui avait boycotté cette réunion, a déclaré qu’il avait signé le décret parce qu’il était convaincu que « le recrutement de 1 500 soldats par l’armée est une étape nécessaire pour renforcer les capacités de la troupe d’une part, et lui permettre de déployer des forces supplémentaires dans le Sud afin d’appliquer pleinement la résolution 1701 d’autre part ». Le ministre avait publié début novembre un communiqué dans lequel il s’insurgeait contre le fait que le premier décret demandant l’ouverture de crédits supplémentaires avait été inscrit à l’ordre du jour « sans qu’il ne soit lui-même consulté ou que la proposition émane de son bureau ».

L’armée libanaise a nommé le général de brigade Edgard Lawandos, commandant du secteur sud du Litani, pour représenter le Liban au sein du comité de surveillance du cessez-le-feu avec Israël, a indiqué mardi une source militaire libanaise à L’Orient-Le Jour. « Les forces de sécurité libanaises et l’armée seront les seules entités autorisées à porter des armes ou à...
commentaires (2)

Lorsqu'on trahit le pays en s'acoquinant avec des criminels puis on se fâche et boycottons le gouvernement parce que nous n'avons pas obtenu ce poste ou celui-la, puis on empêche de prendre des décisions d'urgences importantes puis ... tout le monde finit par ignorer la présence des tartempions et parasites qui ne font que créer des problèmes au lieu de les régler. Le CPL a trahit tous les autres au moins une fois dans leur courte histoire politique. Ils sont aussi fini que le Hezbollah. Bientôt il entrera dans les poubelles de l'histoire.

Pierre Christo Hadjigeorgiou

10 h 55, le 05 décembre 2024

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Commentaires (2)

  • Lorsqu'on trahit le pays en s'acoquinant avec des criminels puis on se fâche et boycottons le gouvernement parce que nous n'avons pas obtenu ce poste ou celui-la, puis on empêche de prendre des décisions d'urgences importantes puis ... tout le monde finit par ignorer la présence des tartempions et parasites qui ne font que créer des problèmes au lieu de les régler. Le CPL a trahit tous les autres au moins une fois dans leur courte histoire politique. Ils sont aussi fini que le Hezbollah. Bientôt il entrera dans les poubelles de l'histoire.

    Pierre Christo Hadjigeorgiou

    10 h 55, le 05 décembre 2024

  • Le ministre avait publié début novembre un communiqué dans lequel il s’insurgeait contre le fait que le premier décret demandant l’ouverture de crédits supplémentaires avait été inscrit à l’ordre du jour « sans qu’il ne soit lui-même consulté ou que la proposition émane de son bureau » .Parce qu’il se considère efficient dans les décisions pour sauver le pays? Si c’était le cas ça se saurait. Il a eu sa chance d’exister, en empêchant cette guerre d’avoir lieu et ne l’a pas saisie. Alors il est tout à fait légitime qu’il soit ignoré.

    Sissi zayyat

    10 h 48, le 04 décembre 2024

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