Près de quatre semaines depuis la série de frappes israéliennes sur le passage frontalier de Masnaa entre le Liban et la Syrie, aucun projet de réaménagement n’a encore été lancé et la route reste toujours impraticable pour les véhicules. Un « obstacle de plus, parmi tant d’autres », pour les acteurs économiques de la région qui comptent sur ce poste, selon le président du syndicat des agriculteurs de la Békaa, Ibrahim Tarchichi, mais dont « les retombées économiques restent limitées », nuance Antoine Hoayek, président du syndicat des agriculteurs au Liban, dont le secteur représente plus de 60 % des exportations libanaises qui passent par ce poste-frontière. « Depuis le lendemain de la frappe, une importante partie du transit a été redirigée vers les deux postes frontaliers dans le Nord, ceux de Arida et de Abboudiyé (Akkar). Cela...