Rechercher
Rechercher

Politique - Conflit

Le passage frontalier de Qaa, entre le Liban et la Syrie, « hors service » après un raid israélien

L'armée israélienne dit avoir visé une « infrastructure terroriste ». Il ne reste qu'un seul poste-frontalier officiel opérationnel entre les deux pays.

Des décombres après une frappe près de Qaa, à la frontière entre le Liban et la Syrie, dans la nuit du 24 au 25 octobre 2024. Photo obtenue par notre correspondante Sarah Abdallah

Un raid israélien visant vendredi matin le côté syrien de la frontière avec le Liban a coupé un passage frontalier entre les deux pays, a indiqué à l'AFP le ministre des Transports, Ali Hamiyé, deuxième point de passage bloqué sur trois au total.

« Le passage de Qaa est hors service après un raid israélien sur le territoire syrien, à des centaines de mètres des gardes-frontières syriens », a déclaré M. Hamiyé ajoutant que le raid avait coupé la route pour la circulation des voitures et des camions, ne laissant qu'un seul passage entre les deux pays encore en service.

Selon des informations obtenues par L'Orient-Le Jour, ce raid aérien a visé un pont au niveau de la zone dite de « Jousseh », nom utilisé en Syrie pour le passage de Qaa, et détruit un cimetière proche de la cible. 

À lire aussi

Entre 13 et 20 milliards de dollars : la facture de guerre s’annonce déjà insoutenable pour le Liban

Le Hezbollah « exploite » ce poste-frontière

Dans la journée, l'armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe sur ce poste-frontière, affirmant qu'il était utilisé par le Hezbollah pour faire passer des armes dans le pays. « Durant la nuit (...) l'aviation israélienne a frappé des infrastructures terroristes du Hezbollah au poste frontière de Jousseh dans le nord de la région de la Békaa », a indiqué dans un communiqué l'armée, utilisant le nom syrien du passage baptisé Qaa par le Liban. Selon l'armée israélienne, le Hezbollah « exploite ce poste, contrôlé par le régime syrien (...) pour transférer des armes (qu'il utilise) pour conduire de nombreuses opérations terroristes ».

Roula Amine, la porte-parole du Haut-Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR), basée à Amman, a déclaré à l'agence Reuters qu'elle n'avait pas connaissance d'un ordre d'évacuation émis par l'armée israélienne avant cette frappe. « Ces attaques sur des postes-frontières sont très inquiétantes, a dit Mme Amine. Elles bloquent la route vers des zones sûres pour des personnes fuyant le conflit ». Selon elle, près de 430 000 personnes ont traversé la frontière entre le Liban et la Syrie depuis le 23 septembre et le début de l'offensive élargie de l'armée israélienne.

En plus des trois poste-frontières officiels entre les deux pays, plusieurs passages illégaux, notamment dans la région du Hermel, ont été bombardés par l'aviation israélienne au cours des dernières semaines. 

Un raid israélien visant vendredi matin le côté syrien de la frontière avec le Liban a coupé un passage frontalier entre les deux pays, a indiqué à l'AFP le ministre des Transports, Ali Hamiyé, deuxième point de passage bloqué sur trois au total.« Le passage de Qaa est hors service après un raid israélien sur le territoire syrien, à des centaines de mètres des gardes-frontières syriens », a déclaré M. Hamiyé ajoutant que le raid avait coupé la route pour la circulation des voitures et des camions, ne laissant qu'un seul passage entre les deux pays encore en service.Selon des informations obtenues par L'Orient-Le Jour, ce raid aérien a visé un pont au niveau de la zone dite de « Jousseh », nom utilisé en Syrie pour le passage de Qaa, et détruit un cimetière proche de la cible.  ...
commentaires (1)

Eh oui, Israël ne veut pas que les syriens rentrent chez eux.

KERBAJE Eli

19 h 52, le 25 octobre 2024

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Eh oui, Israël ne veut pas que les syriens rentrent chez eux.

    KERBAJE Eli

    19 h 52, le 25 octobre 2024

Retour en haut